La Commission des Lois, des Affaires administratives, et des Droits de l’Homme a reporté sine die, jeudi, l’audition de Pierre Mamboundou, député UPG de la Dola (Ndéndé), qui devait défendre sa proposition de loi relative à la Protection des personnes physiques à l’égard des données à caractère personnel promise de longue date, au plus fort du débat pré-électoral (locales 2008) de la classe politique sur la perspective d’introduction de la Biométrie, présentée au départ à l’unisson comme gage de transparence lors des élections en vue du renouvellement des Conseils municipaux et départementaux à l’échelle du pays, mais dont l’absence d’une loi protectrice de l’intimité globale des électeurs avait conduit en définitive à sa mise entre parenthèse pendant ce scrutin, jusqu’à ce que l’opposition gabonaise tienne parole et prenne ce texte volumineux de 62 pages, à ce jour critiqué à la fois pour sa « trop forte technicité » et son « inspiration » hexagonale et inadaptée aux réalités locales conséquemment, à en croire des députés de la majorité, et même de l’opposition abasourdis.