Deux des plus célèbres membres de la société civile gabonaise, Marc Ona, lauréat du Prix Goldman 2009, ainsi que Grégory Mintsa, estiment dans une lettre ouverte hier à la veille de l’arrivée au Gabon du président français que Nicolas Sarkozy n’est pas « le bienvenu ».
« M. le Président (…) votre ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, votre secrétaire aux colonies Alain Joyandet et votre ami Robert Bourgi sont désormais indésirables au Gabon et vous n’êtes pas le bienvenu » écrivent les deux membres de la société civile dans une lettre remise à l’AFP par Marc Ona.
Marc Ona Essangui, principal porte-parole de la société civile, est le coordinateur de Publiez ce que vous payez (PCQVP), Brainforest et Environnement Gabon alors que Gregory Ngbwa Mintsa est partie civile dans la plainte « Bien mal acquis » contre les chefs d’Etats africains accusés d’avoir détourné de l’argent public.
« Il nous est difficile de comprendre que vous perpétuiez les mêmes relations France-Gabon depuis que Bouët-Willaumez (fondateur du comptoir de Libreville) s’est emparé de nos terres et de nos richesses contre des bibelots », écrivent les auteurs.
« Comme vos prédécesseurs vous continuez à maintenir à la tête de notre pays des traîtres à la Nation dont aucun Gabonais sincère ne veut plus depuis des décennies. Nous comprenons, que pour vous, les intérêts de vos amis de la bourgeoisie d’affaires française sont autrement supérieurs à la vie et au destin du peuple gabonais », estiment MM Ona et Mintsa.
« C’est pourquoi dans le sillage de tous vos déplacements vous emportez toujours la vermine, VRP d’Areva, de Bolloré, de Total et autres esclavagistes infâmes appuyés par la gouaille de Bernard Kouchner », poursuivent-ils.
Nous savons que l’entrée du Rwanda au commonwelth au detriment de la francophonie, l’instruction de l’anglais dans toutes les ecoles rwandaises sous la barbe du français et tant d’autres faits, étaient à l’origine de la normalisation de relation France_Rwanda marqué par le deplcement de Bernard Kouchner . Ce sont ces mêmes raisons qui motivent le déplacement de Sarkozy, conscient du detachement du Rwanda vesr de nouveaux partenaires.
Nous devrons à notre tour agir dans ce sens en montrant à Sarkozy que les Gabonais ne veulent plus de la France, nous visons d’autres horizons que 50 ans de pillage de la France c’est trop la lutte est longue nous serions vainqueurs.
Vive le Gabon au diable la France!