Lors de son allocution de circonstance à la Cité de la Démocratie, mercredi à Libreville, le Président français, Nicolas Sarkozy, a annoncé l’implantation prochaine au Gabon d’une station satellitaire qui assurera le suivi de l’évolution du couvert forestier dans la sous région.
Selon le Président français, ce projet, d’un montant de 9 millions d’euros (55 903 613 000 FCFA), permettra avec la participation du Brésil, non seulement de suivre l’évolution du massif forestier de la région, mais également l’évaluation périodique du stockage de carbone.
Par ailleurs, M Sarkozy a mis en relief « le caractère exemplaire de ce nouvel instrument juridique commun », dont le « le choix des projets associera le Gabon la France, les administrations et la société civile ».
A l’occasion de son discours, le président français a également rappelé la « légitimité » des contributions gabonaises pour la réduction des émissions de carbone, consécutives à la déforestation et à la destruction progressive des forêts « tropicales humides ».
Enfin le Président Sarkozy a t-il sollicité le soutient du Gabon dans le projet de création conjointe, avec les autres pays forestiers, du mécanisme REDD+ dans le but est d’assurer, notamment, la « rémunération du service que le Gabon rend à la planète en assurant une gestion durable de sa forêt ».
En effet, sous l’impulsion du feu le président Omar Bongo Ondimba, le Gabon a consacré 11% de son territoire à la création de parcs nationaux. En outre, le Président Ali Bongo Ondimba, entend progressivement substituer à l’économie de rente gabonaise, une économie fondée sur la gestion durable des écosystèmes, conformément à son ambition du Gabon vert, l’un des trois piliers de son projet de société « L’avenir en confiance ».
En décembre 2009, le Gabon et ses homologues du bassin du Congo défendait une position commune au sommet de Copenhague sur le climat, peu de temps après un mini-sommet sur l’environnement qui les avaient réuni à l’Elysée (France).
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