Les habitants d’Angondjé, dans la banlieue nord de Libreville, partant de la Cité Amissa Bongo, en passant par la cité Nathalia et leurs environs sont en proie à de nombreuses difficultés dues à l’enclavement notamment celles liées à l’électrification, à la route et à l’approvisionnement en eau potable à telle enseigne que ces derniers sont contraints de parcourir un ou deux kilomètres, et d’attendre quelquefois des heures, selon le nombre de personnes en attente au point d’eau, pour pouvoir remplir un bidon de 10 litres.
Cette situation fait que les populations les moins nanties parcourent cette distance à pieds, avec des bidons soit sur la tête soit dans des brouettes tout en inhalant la poussière de la route non bitumée, soulevée par le vent ou par une hypothétique voiture (Clando).
En dehors de la difficulté d’accession à l’eau potable, le quartier ne possède aucune épicerie. Ainsi, pour avoir du pain, il faut parcourir une distance près de 4 kilomètres avant d’atteindre le premier épicier.
« Il faut un minimum pour vivre mon Dieu ! La route, l’eau potable et l’électricité, mais si ce minimum n’existe pas, que voulez-vous que nous demandions d’autre ? Le corollaire de cet état de chose c’est que nous vivons avec les moustiques et autres vecteurs de maladies. Ici quand tu n’as pas de véhicule tu est réduit à porter ton malade sur le dos sur plus de 4 km car nous n’avons pas de structure médicale », a déclaré très en colère, Christian Agom, un riverain de l’une des cités.
Pour la populations de ces cités, le mieux est de répéter les appels déjà lancer. Car jusqu’à lors, très peu de solutions sont apportées à leurs doléances dans une cité construite sur des normes purement modernes et abandonnée dans l’enclavement total.
Depuis le début de la semaine ,nous habitants de la cité AMissa BOngo avons observé l’installation de 6 compteurs d eau dans la cité par la société Seteg ,alors que nous avons 101 maisons . Les autres familles doivent elles attendre et jusqu’ a quand????