Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, qui est arrivé hier à Washington, a aussitôt été reçu par la secrétaire d’Etat américain Hillary Clinton, avec, au menu de cette entrevue, des questions de coopération bilatérales mais aussi celles ayant trait à la présidence gabonaise du conseil de sécurité.
Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a quitté New York hier pour Washington, où il est arrivé aux environs de 13 heures locales (19 heures au Gabon). En compagnie des ministres des Affaires étrangères, Paul Toungui, et de la Communication et de l’Economie numérique Laure Olga Gondjout, le chef de l’Etat a été reçu en audience, quelque temps après sa descente d’avion, par la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton. La rencontre, la première du genre, a permis aux deux grandes personnalités d’évoquer l’agenda du conseil de sécurité dont le Gabon vient de prendre la présidence.
Les sujets pour la présidence gabonaise de cet organe central de l’Organisation onusienne ne manquent pas, en effet, avec notamment la recrudescence des conflits en Afrique et même au Moyen-Orient. Le drame que vit la région soudanaise du Darfour est loin de se terminer, alors que les pourparlers devant conduire au règlement du conflit entre Palestiniens et Israéliens se trouvent dans une sorte d’impasse.
Autant de sujets, et bien d’autres tout aussi préoccupants, qui ont été évoqués au cours de ce tête-à-tête d’une demie heure environ. Au cours de l’échange, la secrétaire d’Etat a salué les efforts du Gabon dans bien de domaines, notamment en matière de préservation de la paix dans la sous région d’Afrique centrale. Ali Bongo Ondimba et Hillary Clinton se sont engagés, au cours d’un point de presse animé conjointement, à travailler ensemble au sein du conseil de sécurité.
Hier, à l’étape de New York, Ali Bongo Ondimba a été l’hôte à dîner débat du congrès mondial juif, une occasion au cours de laquelle plusieurs sujets ont été abordés. Le chef de l’Etat a partagé avec ses interlocuteurs la vision du Gabon en matière de règlement des conflits, notamment en Afrique.
Le rôle de médiateur longtemps joué par le défunt président de la République Omar Bongo Ondimba a projeté le Gabon sur la scène internationale comme un acteur non négligeable dans la résolution des crises non seulement à l’échelle de la sous région d’Afrique centrale, mais aussi au niveau du continent africain voire du reste du monde. Une image que son jeune successeur s’emploie à sauvegarder et même à renforcer au regard de l’intense activité diplomatique déployée en moins de six mois après son investiture officielle, le 16 octobre dernier.