Une délégation d’hommes d’affaires français a été reçue le 25 juin dernier au Conseil national de la communication (CNC), à Libreville, par le président de cette institution, François Engongah Owono, pour planifier la signature d’un accord de coopération entre les médias gabonais et français. Conduite par le directeur des relations extérieures des médias français, François Belogrey, la délégation française envisage de nouer des partenariats susceptibles d’améliorer la qualité du secteur audiovisuel gabonais par l’expertise française en la matière.
S’enrichir des compétences audiovisuelles françaises pour tirer les médias gabonais vers le haut. C’est dans cette optique que le président du Conseil national de la communication, François Engongah Owono, a reçu le 25 juin dernier dans les locaux de son institution à Libreville, une importante délégation d’hommes d’affaires français, conduite par le directeur des relations extérieures des médias, François Belogrey.
Cette séance de travail avait pour but d’identifier les partenariats envisageables pour l’amélioration des contenus des programmes des chaînes de radios et de télévisions gabonaises, confrontées à des insuffisances dans la conception, la réalisation et la diffusion des programmes, à l’instar de la majorité des médias diffusant en Afrique subsaharienne.
Cet entretien a notamment permis à François Engongah Owono de présenter la structure dont il a la charge, ses attributions, ses priorités, ses projets à court, moyen et long terme, et le rôle que cette institution pourrait jouer dans le cadre d’une collaboration entre les médias gabonais et français.
«Cette collaboration ne fait que renforcer la volonté que nous avions d’établir une coopération dynamique en matière cinématographique et audiovisuelle entre la France et le Gabon» s’est réjouit monsieur Belogrey.
«Ce qui est extrêmement important, c’est que l’ère de l’assistance est pour nous révolue. Je crois que pour nous, la coopération c’est avant tout accompagner des projets identifiés par des opérateurs nationaux, à même d’identifier les besoins et que nous les accompagnions. C’est un véritable partenariat que nous souhaitons développer sur ce secteur, je pense que le temps ou nous faisions des questions et des réponses est révolu, je crois que c’est important d’être à l’écoute et de répondre à des demandes qui correspondent à notre stratégie de coopération. Le principe étant de renforcer les expressions visuelles et cinématographiques des pays dits en voix de développement» a ajouté le chef de la délégation française.
De multiples conventions ont été envisagées par les deux parties, qui seraient susceptibles d’améliorer la qualité des médias audiovisuels gabonais. L’expertise des médias français en la matière devrait permettre aux acteurs gabonais de ce secteur de combler leurs insuffisances en s’enrichissant des moyens, des techniques et des stratégies de développement actuelles mises en pratiques dans le fonctionnement des médias français.