A l’occasion du 7ème salon international du Livre de Libreville, organisé par les Editions l’Harmattan- Gabon et l’Institut Cheikh Anta Diop, le président de l’Assemblée nationale, président d’honneur de ce salon, Guy Nzouba-Ndama a rappelé que son engagement et celle de l’Institution dont il a la charge est une « façon de féliciter tous les auteurs des nouvelles publications parues » et de montrer qu’il est « particulièrement sensible à l’effort des compatriotes qui travaillent dans des conditions pas toujours adaptées et qui, cependant, parviennent à produire des œuvres de bonne facture ».
« Lorsque des citoyens viennent à se lire avec la même patience et la même précision, le livre crée de nouveaux faisceaux de solidarités, de nouvelles formes de regards sur les autres, avec plus de tolérance, plus de compréhension mutuelle », a-t-il souligné. C’est pourquoi, « je félicite donc l’Harmattan-Gabon et les compatriotes qui se sont engagés dans cette direction, et précisément, ceux qui viennent de le faire, et qui, de la sorte, nous invitent à les lire, à découvrir leur pensée, leur idée, leur rêve dans la patience et la tolérance républicaine », a-t-il ajouté.
Pour le président de l’Assemblée nationale, c’est un « grand honneur d’accueillir le 7ème salon internationale du livre de Libreville à l’Assemblée nationale, maison du peuple et des citoyens et expression de la liberté ».
Il a conclu son propos en exhortant les gabonais à répondre à l’invitation que leur fait le salon du livre, en donnant leurs manuscrits, leurs suggestions, pour que le défi du développement dans notre pays soit toujours précédé et accompagné par des ouvrages.
Car impulser la culture du livre et de la lecture, c’est de ce point de vue, impulser l’entente entre les citoyens, par le savoir. Or s’entendre de cette façon, c’est aussi forcer les portes d’une société éclairée et attachée au progrès des sciences.