Après les épreuves théoriques de la semaine passée, les candidats au Certificat de formation professionnelle (CFP) pour les filières pâtisserie, mécanique automobile, restauration et tourisme sont évalués dans la pratique de leurs spécialités respectives depuis le 25 juin dernier. Les épreuves pratiques qui se déroulent au Centre de formation Basile Ondimba à Libreville, visent à mettre les étudiants en situation dans les domaines professionnels qu’ils exerceront après l’obtention de leurs diplômes.
Les candidats issus des différents centres privés d’enseignement technique et professionnel de Libreville sont évalués depuis le 25 juin dernier au centre Basile Ondimba, sis à la zone industrielle d’Oloumi, pour les épreuves pratiques du certificat de formation professionnelle (CFP).
Plus de 500 candidats issus des différentes filières : pâtisserie, mécanique automobile restauration, tourisme, etc. ont commencé à restituer hier les connaissances et l’expertise pratique qui leur a été enseigné tout au long de leurs années d’apprentissage technique et professionnel.
«Il s’agit pour nous aujourd’hui de voir ce que les futurs impétrants au diplôme de cuisinier et restaurant peuvent réaliser. Nous avons une simulation qui se déroule dans la salle des travaux publics. Les candidats se mettent en situation réelle et commencent par faire une mise en place, nous observons la qualité du service en attendant qu’ils servent les boissons, c’est-à-dire les commandes qui ont été passées. Puis nous avons la pratique au niveau de la cuisine, où les candidats vont être reconnus à la suite des mets qu’ils auront tiré au choix, et les mets qu’ils réaliseront devront être appréciés par les membres du jury», a expliqué le spécialiste en hôtellerie et tourisme, Tony Steeve Etoughe.
Seuls les candidats des filières de mécanique automobile, d’électricité, de soudure, de chaudronnerie et de froid auront débuté ces épreuves pratiques avec plusieurs heures de retard dues à des difficultés d’ordre budgétaires pour l’achat du matériel d’examen.
«Le retard accusé est surtout du aux retards au niveau du paiement des responsables des centres privés. Par rapport à la projection qui a été faite en amont, les frais prévus n’ont pas permis de couvrir la totalité de l’achat du matériel devant servir aux candidats pour les examens, car vous savez que le matériel technique coûte très cher. Lorsque l’on n’arrive pas à couvrir toutes ces charges, il est possible qu’il y ait quelques perturbations. Mais malgré cela, tout a été mis en place et l’examen se poursuit» a rapporté l’inspecteur pédagogique et président du centre Basile Ondimba, Benjamin Essono Otogho.
A l’issu de cet examen et après obtention de ce diplôme, ces étudiants sont attendus sur le marché de l’emploi où ils doivent justifier la justesse de leur expertise et faire tester la politique d’adéquation formation-emploi mise en place par le gouvernement pour réduire le taux de chômage au Gabon et augmenter l’embauche de la main d’œuvre locale.