Le VII è salon international du livre de Libreville s’est ouvert jeudi en présence du premier ministre, Jean Eyeghe Ndong, accompagné du président d’honneur de cet événement, vice-premier ministre en charge de la Culture, de la Refondation, et des Droits de l’homme, Paul Mba Abessole, et du hôte, président de l’Assemblée nationale du Gabon, Guy Nzouba-Ndama, du directeur de l’Institut Cheikh Anta Diop et des Edition l’Harmattan-Gabon, Pr. Grégoire Biyogho, avec pour but de vulgariser la culture du livre, puissant moyen de développement, mais aussi avec un dessein avoué de faire de Libreville, la nouvelle capitale africaine des lettres et des arts, a constaté GABONEWS
La cérémonie d’ouverture a été ponctuée par le mot du vice président du salon, directeur adjoint de l’Institut Cheikh Anta Diop (ICAD) de Libreville, Auguste Eyene, qui a entretenu l’assistance sur « l’an 15 de l’ICAD (1993-2008), une contribution à l’histoire intellectuelle et scientifique du Gabon ». Ensuite, s’en est suivi la leçon inaugurale du président du salon du livre, directeur de l’Institut Cheikh Anta Diop et des Editions l’Harmattan-Gabon, Pr. Grégoire Biyogho dont le thème portait sur « le Gabon comme pays du livre: dire et redire le sens du verbe, lire avec Jacques Derrida », tout en espérant « faire du Gabon un grand pays des libertés ».
Le tour est venu au recteur de l’Université Omar Bongo (UOB), Fidèle Nzé Nguema, de saluer le projet du Salon du livre et de l’Harmattan-Gabon qui porte des fruits conséquents au niveau de la forte production des auteurs qui ont été édités. « J’apprécie l’idée du salon. Elle va faire de Libreville un acropole du livre et des Arts », a déclaré le vice – premier ministre en charge de la Culture, Paul Mba Abessole.
C’est le premier ministre, Jean Eyeghe Ndong, qui a ouvert ce salon du livre, tout en « encourageant d’ores et déjà le Pr. Grégoire Biyogo, ainsi que tous les invités à travailler dans la sérénité ». En relevant également que « cette vision d’un nouvel ordre du livre pour favoriser l’entente entre les citoyens et pour raconter l’histoire de notre pays qui est déjà devenu une plate-forme diplomatique, une terre où la paix est négociée, repensée, comme l’enjeu de la coopération entre les Etats, est impulsée par le Chef de l’Etat, Omar Bongo Ondimba ».