Lors du Conseil des ministres du 1er avril, le président gabonais a tancé certains ministres et en a félicité d’autres. Le prélude à un futur remaniement ?
De retour d’un périple au Maroc, en Italie et en France, le président Ali Bongo Ondimba n’a, lors du Conseil des ministres du 1er avril, pas caché l’agacement que lui inspire l’inaction d’un certain nombre de ses ministres. Parmi eux : Rémy Ossélé Ndong (Transports), Alphonsine Mbié Nna (Santé), Flavien Nziengui Nzoundou (Equipement et Infrastructures), Régis Immongault (Energie et Ressources hydrauliques) et René Ndémezo’Obiang (Sports). Ce dernier a été particulièrement mis en cause en raison de sérieux retards dans l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations de football, en 2012.
En revanche, ceux qui « osent », comme Julien Nkoghé Békalé (Mines et Pétrole), Léon Nzouba (Enseignement technique), Maxime Ngozo Issondou (Travail et Prévoyance sociale) et Jean-François Ndongou (Intérieur), ont été félicités par le chef de l’Etat. Un remaniement ne devrait toutefois pas intervenir dans l’immédiat, les ministres ayant jusqu’au 30 avril pour présenter au chef de l’Etat la liste de leurs actions prioritaires. Sans doute faudra-t-il pour cela attendre la fin des célébrations du cinquantenaire de l’indépendance, le 17 août.