Lors du scellement, lundi, de la « Majorité Républicaine pour l’Emergence » regroupant une vingtaine de partis politiques autour du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, le Secrétaire Général du Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir), Faustin Boukoubi, a dévoilé certaines lignes du cadre juridique de cette coalition.
Les vingt partis de la « Majorité Républicaine pour l’Emergence » sont : le Parti PDG, au pouvoir, le CLR, l’ADERE, le PGCI, le RDP, le RDR, le RPG, l’UDC, Gabon Avenir, le FDC, le PT, l’UPN, le Moréna Originel, le Moréna Unioniste, le CCDG, le PSU, l’UDIS, le Groupe Tchango, le Groupe Ivala et Convergence.
Pour éviter les errements ayant suivi le décès du défunt Président de la République, Omar Bongo Ondimba et dont le caractère informel des regroupements des partis politiques a été dénoncé par la Présidente de la Cour Constitutionnelle lors de la dernière rentrée judiciaire, le Secrétaire Général du PDG, Faustin Boukoubi, a certifié au Chef de l’Etat leur détermination à « remplir les formalités légales » et à « rester dorénavant soumis à la discipline de l’entité groupant », conformément aux dispositions de l’article 6 de la Cour Constitutionnelle et les articles 5 et 6 de la loi 24/96 relative aux partis politiques « se tonnent et se dénoncent au gré des humeurs de leurs responsables ».
Le Secrétaire Général du PDG a, en outre, indiqué qu’ils s’évertueront à appliquer et à faire appliquer la Constitution, notamment les dispositions de l’article 7 stipulant que « Tout acte portant atteinte à la forme républicaine, à l’unité, à la laïcité de l’Etat, à la souveraineté et à la l’indépendance, constitue un crime de haute trahison puni par la loi ».
Aussi, a-t-il précisé, « la Majorité Républicaine pour l’Emergence », a pour seul fondement, le soutien à la politique du Président de la République en vue d’agir « ensemble pour un avenir en confiance », Projet de société sur la base du quel le peuple gabonais a élu leur Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.