Parmi les engagements pris lors de son installation à la tête de la mairie de Libreville le 19 juin dernier, le nouvel édile de la capitale gabonaise, Jean François Ntoutoume Emane, avait signifié sa volonté de gagner le pari de l’assainissement de la capitale politique du Gabon, toute chose qui passe nécessairement par une réorganisation, voire par la destruction de nombreux marchés et maisons de commerce implantés de manière anarchique en bordures de routes, obstruant quelques fois le passage des piétons et des automobilistes, et ce à travers toute la ville.
Installés de plus bel dans les points les plus chauds de la ville, les petits marchés sont de plus en plus visibles à travers les rues de Libreville, en dépit des risques encourus, un comportement affiché par certains commerçants qui ne pensent qu’à liquider au plus vite leurs marchandises, bafouant ainsi la réglementation de cette activité économique.
Il s’agit surtout des commerces spécialisés dans la vente de supports de musique, des vêtements, et beaucoup plus, des denrées alimentaires souvent étalées à même le sol, au grand mépris des règles d’hygiène, même émémentaires.
C’est pour y remédier définitivement que le maire de Libreville par le biais de ses collaborateurs, entend procéder aux descentes systématiques sur le terrain, en vue d’apporter un changement face à cet incivisme qui altère le visage de la capitale gabonaise.