Pendant un mois (du 22 mai au 22 juin), des équipes de reporters (journalistes, caméramans, photographes), reparties en quatre équipes mobiles, sillonneront le Gabon profond en vue de réaliser des productions audio-visuelles et articles de presses dans le cadre de l’année jubilaire des 50ans de l’histoire du pays (17 aout 1960- 17 aout 2010).
La provinciale du cinquantenaire est un concept gouvernemental muri par le Ministère de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique, en vue de célébrer, avec l’ensemble du peuple gabonais, les 50ans d’indépendance du Gabon.
Pendant un mois, à partir du 22 mai prochain, journalistes, caméramans, photographes, producteurs et réalisateurs issus de la presse nationale audio-visuelle, écrite et en ligne, tant publique que privée, se déplaceront avec leurs matériels de production à la redécouverte du Gabon profond afin de valoriser à travers des magazines et des articles de presse les atouts naturels et culturels de l’histoire d’un pays résolument ancré sur la voie de l’émergence.
Pour aller vite et bien, les initiateurs ont décidé de scindé les équipes mobiles en groupe géographique. La première sillonnera l’ensemble des départements, districts, cantons, regroupements des villes et villages des provinces de l’Estuaire qui abrite la capitale du pays et de l’Ogooué – Maritime dont Port – Gentil, la cité pétrolière en est le chef lieu.
La deuxième équipe ira à l’exploration des provinces du Woleu – Ntem (nord) et de l’Ogooué – Ivindo (nord – est) alors que la troisième couvrira les provinces du Moyen – Ogooué (centre), de la Ngounié et la Nyanga situées au sud du pays.
La quatrième équipe se déplacera dans les coins et recoins des provinces de l’Ogooué – Lolo et du Haut – Ogooué, au sud – est du pays.
L’objectif recherché étant de présenter la nouvelle image du Gabon avec toutes ces ressources de 1960 à nos jours.
Ainsi, divisé en 9 provinces (Estuaire, Haut-Ogooué, Moyen-Ogooué, Ngounié, Nyanga, Ogooué-Ivindo, Ogooué-Lolo, Ogooué-Maritime et Woleu-Ntem), dirigées chacune par un gouverneur, elles-mêmes subdivisées en départements dépendant d’un préfet et, parfois, en districts, dépendant d’un sous-préfet, le Gabon est un pays recouvert à 85% par la forêt, où la faune et la flore sont encore bien conservées. Il est situé à l’ouest de l’Afrique centrale et traversé par l’équateur. Son climat est de type équatorial (chaud et humide), avec une alternance de saisons sèches et de saisons des pluies au cours de l’année.
On distingue trois régions: les plaines côtières (larges de 20 à 300 km), les massifs montagneux (monts de Cristal au nord-est de Libreville, le massif du Chaillu au centre, culminant à 1 575 mètres au mont Iboundji), et les plateaux.
Le fleuve le plus important est l’Ogooué, long de 1200 km. Cinq des neuf provinces administratives portent son nom. D’autres fleuves comme la Nyanga ou la Ngounié ont donné leur nom aux provinces et y sont aussi important. Idem pour le Ntem au nord du pays qui, sert de frontière avec le Cameroun.
La faune et la flore du Gabon sont d’autant plus remarquables que la forêt équatoriale qui, pourrait d’ailleurs, constituer un attrait touristique important, dans la mesure ou elle regorge d’espèces rares d’animaux et d’arbres typiques au pays à l’instar de l’Okoumé.
Le pays possède un sous-sol très riche (manganèse, pétrole, gaz, fer, bois), et bien d’autres produits.
Aujourd’hui, la relance de l’exploitation de l’uranium est d’actualité après l’interruption en 2001 de l’exploitation des mines d’uranium de Mounana, situées à 90 km de Franceville, du fait de l’arrivée sur le marché mondial de nouveaux concurrents. Le train de Franceville-Libreville exporte, depuis les années 1980, le minerai des mines de manganèse, d’uranium et de fer situées à Moanda. Les gisements ferreux de Bélinga au nord-est de Makokou ne sont pas encore exploités. Leur exploitation est prévue pour courant 2012.
Le Gabon compte près d’une cinquantaine d’ethnies. Parmi lesquelles l’ont dénombre majoritairement les Fangs, les Omyene, les Tekes et les Punus. Culturellement, certaines sont amenées à se fondre progressivement dans la masse et à perdre leur langue et leurs particularités.
A mi-chemin entre pratiques religieuses et ésotérisme, les rites traditionnelles constituent toujours le socle culturel. Les plus connus sont: le bwiti, djembè, djobi, mouiri ou mwiri, mvett le melane et l’ikokhou entre autres.
D’ailleurs, la musique gabonaise puise ses racines dans ces rites traditionnels ayant une grande place dans la vie quotidienne.
Bien que la musique moderne est révolutionné les us et coutumes, les conservateurs ont trouvé le moyen d’assimiler la musique moderne à un mélange de sonorités traditionnelles qui a vu naitre une nouvelle tendance de richesse culturelle.
Côté danses folkloriques, typiquement gabonaises, l’Ingwala née de l’ethnie Nzebi, Omias, Mengane, Mekom, Ozila et Eko de l’ethnie Fang, l’Ikokou et le Mbouanda des Punu et les danses Mpongwè et Téké ont gardé leurs origines.
Les masques traditionnels ont une part importante dans la culture gabonaise. Chaque ethnie a ses propres masques aux significations et utilisations variées. Ils sont fréquemment utilisés dans les cérémonies traditionnelles (mariage, naissance, deuil, etc.). Les plus connus et les plus prisés sur les grands marchés de l’art sont notamment les masques Punu et Fang que l’on retrouve dans de grands musées Européens, nord Américains et Asiatiques.
Le Gabon c’est aussi: 9 170 km de route dont 937 km goudronnés en 2004, 814 km voies ferrées en 2006 (Transgabonais), 1600 km de voies navigables et 53 aéroports dont 10 avec des pistes goudronnées (2007).
C’est autant de richesse que les professionnels de la communication vont devoir réactualiser à travers leurs reportages qui doivent servir d’archives d’appui pour les générations futures.