Après une première réunion en avril où l’aspect financier n’a pu être abordé, le comité de gestion de la Caisse de stabilisation et de péréquation (CAISTAB) s’est une nouvelle fois réuni le 1er juin à Libreville pour examiner son bilan financier de 2007 au premier trimestre 2010, qui fait ressortir plusieurs irrégularités.
Le comité de gestion de la Caisse de stabilisation et de péréquation (CAISTAB) a tenu une nouvelle assemblée générale le 1er juin à Libreville après sa réunion d’avril dernier. Il s’agissait pour le comité de faire le bilan financier des activités de la CAISTAB allant de la période 2007 au premier trimestre 2010
Mais à l’issue du conclave, il ressort un bilan plutôt mitigé des comptes de la CAISTAB sur les 10 dernières années, selon le rapport du commissaire aux comptes.
«Le rapport du commissaire aux comptes a été un peu entaché du passé, parce que depuis 10 ans la caisse n’a pas tenu de comités de gestion, donc les comptes n’ont pas été du tout regardés. Et c’est pourquoi aujourd’hui, on a eu un rapport du commissaire aux comptes très dur qui a refusé la certification des comptes», a expliqué le président du comité de gestion de la CAISTAB, Félix Onkeya.
La direction générale de la CAISTAB et le comité de gestion ont à cet effet décidé d’un commun accord de commanditer un audit stratégique qui devrait permettre de scinder la gestion antérieure et actuelle de la caisse. Selon monsieur Onkeya, l’issue de «cet audit permettra d’engager des mesures fortes de redressement de la CAISTAB.
Lors de sa première réunion, le comité de gestion de la CAISTAB avait planché sur les perspectives de gestion et de développement de la filière café-cacao, tablant sur une production jumelée de plus de 3000 tonnes d’ici 2014 avec un ambitieux plan de relance par la réhabilitation des anciennes plantations ; l’apport en matériel végétal performant et la création de nouvelles pépinières ; la création de nouvelles plantations avec association de cultures ; l’encadrement et l’organisation des planteurs ; la lutte phytosanitaire ; la promotion de la filière auprès des investisseurs potentiels ou encore la promotion de la consommation locale.