Les artistes hip-hop (graphistes) ont fait du mur principal de la clôture de l’école publique « Martine Oulabou », la toile sur laquelle ils ont apposé de véritables peintures murales en vue de le rendre plus attrayant, à travers des graffitis illustrant des personnages, des slogans et autres « taggs », issus tout droit de l’imagination de chaque artiste qui expriment à travers ces dessins, comme ils le disent eux-mêmes, une marque de liberté, l’envie de partager ou encore de s’évader.
C’est dans le cadre du festival Gabao hip-hop, que les six (6) artistes graphistes dépêchés sur le terrain, se donnent à l’ouvrage, et dont les taggs s’enchevêtrent aisément et attirent l’attention des populations.
Selon Lazoo, artiste rappeur, grapheur depuis plus de 20 ans et illustrateur de bandes dessiné, de nationalité française, « le graffitis c’est l’amour des couleurs, une activité qui peut nourrir son homme, à condition de savoir s’adapter à son environnement car chaque ville, chaque pays à son histoire », a-t-il déclaré.
Soulignons que la pratique du graffitis est encore en gestation au Gabon toutefois, on peut noter quelques exemples à l’instar de la sensibilisation contre le sida qui a fait école, mais la 2ème édition du festival Gabao hip-hop, a relativement booster ce mouvement dans le pays au cours d’un atelier d’apprentissage qui s’était étalé sur deux jours, dont le premier a permis d’apprendre à réaliser des taggs et le second portait sur l’harmonisation des couleurs. Il a ainsi permis aux jeunes gabonais tel que Steeven de se perfectionner.