Ali Bongo Ondimba (ABO) n’a pas les mêmes amis que son père, loin s’en faut. Et semble se tenir à l’écart de certains proches de ce dernier. Ainsi, entre autres, de Jean Ping, l’inamovible ministre des Affaires étrangères d’OBO et ancien compagnon de sa sœur Pascaline. C’est aussi le cas de l’avocat Robert Bourgi, conseiller officieux et missi dominici de l’Élysée, qui avait pourtant pris fait et cause pour lui lors de la campagne présidentielle. Aujourd’hui, même s’il dit « ne pas être habité par la rancœur et lui souhaiter un plein succès », il semble déçu par l’attitude à son égard du successeur de celui qu’il appelait « Papa ». « À chaque fois que j’allais à Libreville, explique Robert Bourgi, je voyais Ali mais uniquement chez le président. Nous entretenions les meilleurs rapports du monde, mais cela n’allait pas au-delà. Le président compartimentait beaucoup et avait réduit mes autres contacts au pays à la seule Pascaline, à qui il vouait une confiance aveugle.
Aujourd’hui encore, Pascaline est la seule relation personnelle que j’ai gardée au Gabon. Elle vient me voir à chacun de ses passages à Paris. » Regrette-t-il sa prise de position lors de la présidentielle ? « Pas le moins du monde, répond Bourgi. J’estimais qu’il avait les capacités pour succéder à son père et cela correspondait au souhait de ce dernier. Il y a deux ans, Omar Bongo Ondimba m’a dit qu’il était temps qu’Ali rencontre le président Sarkozy et Claude Guéant. Il m’a chargé d’organiser l’entretien, ce que j’ai fait, à l’été 2008. Ali a revu Claude Guéant, toujours avec moi, lorsqu’il a été hospitalisé à Neuilly-sur-Seine, en mai 2009. Il devait revoir le président Sarkozy le 17 juin. Mais “Papa” est décédé… » Depuis, et en dehors de la prestation de serment d’ABO en octobre 2009 et de la visite de Sarkozy au Gabon, fin février – Robert Bourgi faisait partie de la délégation –, plus aucun contact… Simple oubli ou volonté de rompre avec le passé ?
Tokyo, ville la plus chère du monde, Londres hors du Top 50
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Oxford Circus, à Londres. (REUTERS)
Tokyo est la ville la plus chère du monde pour les salariés expatriés en 2010, principalement en raison de la volatilité des taux de change due à la crise économique, selon une étude annuelle publiée lundi par le cabinet de consultants britannique ECA.
Grosse surprise de ce classement, Londres qui a longtemps figuré parmi les capitales où le coût de la vie était l’un des plus élevés, ne fait plus partie cette fois-ci du Top 50.
Selon cette enquête réalisée avant la chute de l’euro et basée sur les prix de biens de consommation et services (logement, alimentation, transport, habillement, loisirs, etc.) dans 400 villes du monde, la métropole japonaise, Tokyo et la capitale norvégienne Oslo sont couronnées villes les plus chères du monde.
Paris en seizième position
Luanda en Angola, ancien leader du classement, tombe à la troisième place, tandis que Paris est seizième.
Trois autres métropoles japonaises (Nagoya, quatrième, Yokohama, cinquième, et Kobe, septième) font partie des dix premières. Aucune ville américaine ne figure dans les 25 premières. New York n’arrive qu’à la quarante-huitième place.
«La chute du dollar a entraîné une légère baisse du coût de la vie dans la plupart des villes d’Amérique du Nord», explique ECA.
«La faiblesse de la livre sterling (…) a provoqué une baisse des prix pour les visiteurs au Royaume-Uni», fait remarquer l’étude. En conséquence, «Londres se retrouve moins onéreuse que d’autres villes européennes telles que Munich, Amsterdam ou Bruxelles», est-il souligné.
Cinq villes africaines figurent dans les 25 premières: outre Luanda, on retrouve Libreville (treizième) au Gabon, Abidjan (dix-septième) en Côte d’Ivoire, Abuja (dix-huitième) au Nigeria et Kinshasa (vingt-troisième) en République démocratique du Congo. Hormis Abidjan, les quatre autres métropoles africaines sont dans des régions productrices et exportatrices de pétrole.
Strasbourg et Lyon
Athènes ferme la marche du Top 50. Strasbourg (trente-deuxième) et Lyon (quarante-deuxième) sont les deux autres villes françaises à figurer dans ce classement au côté de Paris.
«La fluctuation des monnaies demeure le facteur le plus influent sur l’évolution du coût de la vie», conclut cette enquête. Le coût de la vie pour les expatriés varie en fonction de l’inflation, de la disponibilité des produits et des taux de change.
Les professionnels des ressources humaines dans les entreprises utilisent souvent ces données pour calculer les primes de coût de la vie qu’elles accordent à leurs expatriés. L’enquête a été réalisée entre mars 2009 et mars 2010.
Voici le classement des 20 villes les plus chères selon ECA:
1) Tokyo
2) Oslo
3) Luanda
4) Nagoya
5) Yokohama
6) Stavanger
7) Kobe
8) Copenhague
9) Genève
10) Zurich
11) Berne
12) Bâle
13) Libreville
14) Helsinki
15) Moscou
16) Paris17) Abidjan
18) Abuja
19) Tel-Aviv
20) Séoul
(Source AFP)