Le mont Iboundji culminant à 1200m, situé à six kilomètres de la ville qui porte son nom, influence par son altitude le climat la localité, chef-lieu du département de l’Offooué-Onoye dans la province de l’Ogooué-Lolo (sud-est).
Les activités effectuées et les incursions touristiques multipliées au cours de ces quatre dernières années autour du Mont – Iboundji, le plus grand sommet du Gabon, ont motivé le conseil départemental de l’Offooué–Onoye, à se saisir des nouvelles opportunités d’affaires s’ouvrant à eux pour développer l’écotourisme.
Dans cette perspective, cette institution de concentrée de l’Etat est entrain de construire un chalet touristique au village pygmée de Bussimbi, jouxtant le Mont. Cette élévation qui supplante la ville, est une succession de plusieurs montagnes donnant face aux provinces de la Ngounié et de l’Ogooué – Ivindo.
De même, pour accroître les activités de l’écotourisme, les autorités du conseil départemental de l’Offooué – Onoye, entendent s’appuyer sur la diversité culturelle locale méritant d’être vulgarisée (danses, folklore, rites).
« Iboundji, est une ville particulière en ce sens que le développement de la ville dépend en grande partie du Mont qui renferme des pouvoirs mystérieux », a révélé à la presse du groupe sud est de la caravane de la provinciale du cinquantenaire, le secrétaire général de préfecture, M. Mbembo.
Ainsi, devant les caravaniers, le ciel a été couvert de brume, suivi de l’amplification de la fraîcheur, justifiant ainsi, les propos de ce dernier.
Pour visiter le mont, les habitants du village qui servent de guide, tirent leurs revenus de l’activité touristique. 50.000FCFA, c’est le minimum requis pour découvrir les merveilles de la nature et l’énigme Iboundji à partir de Mouyika, l’entrée principale, riche en essence et en plante médicinales.
Selon Nzoungou Jules (25ans, guide), il faut parcourir 3 heures de routes, à pieds, avant d’arriver au pied du Mont – Iboundji. Tout au long du parcours, les visiteurs contemplent la verdure que présente ce paysage, entre autres, Okoumé, parasolier, bilomba, ilili, padouk et fromager.
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« Je suis heureux d’appartenir à ce département et de pouvoir bénéficier des effets induits de ce mont magnifique d’une rare beauté favorable au développement de l’écotourisme et des activités sanitaires car, sur le Mont se trouve des espèces endémiques tels des serpents, des feuilles et des choses absolument incroyables », s’est vanté, Emile Doumba, ministre et fils de la contrée.
Par ailleurs, l’absence d’eau potable, de l’électricité et d’une route carrossable en toute saison freine encore l’élan de ce développement.
Conscient de ces préoccupations, Emile Doumba a reconnu que : « La route est facteur du développement, si nous avons la chance d’avoir dans deux ans une belle route compte tenue de la capacité de travail des populations locale notamment dans le domaine agricole ».
Fondée avant les indépendances, la ville d’Iboundji, habitée par les ethnies Sangos, pouvis et pygmées, a connu son essor dans les années 1974 avec la construction des premières infrastructures publiques. Elle s’est véritablement développée au cours de ces quatre (4) dernières années avec plusieurs réalisations (logements, marché, stade, espaces vert), et réhabilitation des anciennes bâtisses.
Cernée de collines de part et d’autres, la ville s’étire dans un paysage verdoyant très agréable. Iboundji n’a aucune activité industrielle et productive. Seul son centre administratif y possède quelques commerces qui donnent vie à cette cité dépourvue des routes bitumées.
Les rues, les maisons et espaces verts le long des allées embellissent cette cité où les quartiers administratifs et résidentiels sont installés sur les collines.
Le ministre Doumba, qui s’est prononcé sur la célébration du cinquantenaire du Gabon, a déclaré : « c’est un moment important et de réflexion qui doit nous amener à nous poser la question de ce que nous avons chacun, mais, aussi de manière collective fait afin de prendre des résolutions pour que les aspects qui n’ont pas évolué puissent trouver demain une issue beaucoup plus favorable ».