Après une énième semaine de répit consacrée à la prospection des sites et à la préparation des équipements techniques, les agents de la Direction générale de l’Environnement qui ont lancé, le 2 juin dernier, l’opération de contrôle anti-pollution des automobiles, qui a pour objectif de mesurer statistiquement la quantité des gaz à effet de serre rejetée par les véhicules sur l’ensemble du territoire, ont, après le front du bord de mer, où ils avaient près d’une dizaine de jours et la semaine passée au carrefour OKala dans la banlieue nord de Libreville, posé leur paquetage, ce mardi, au « carrefour Rio » dans le troisième arrondissement où ils comptent rester cinq jours avec pour objectif de contrôler en moyenne 40 voitures par jour.
Selon Alfred Mouity, chef de service environnement rural et urbain, à la mi-journée, plus d’une trentaine de véhicules avaient déjà analysées. Chiffre très satisfaisant et prometteur au regard des 40 véhicules / jour visées, se sont réjouis M. Mouity et son équipe qui estiment, par ailleurs, à plus de 600 le nombre de voitures ayant subi ce contrôle depuis le début de l’opération.
Ce chiffre, bien que loin des 5000 envisagés pour l’ensemble de l’opération, rassure tout de même les équipes de la Direction générale de l’Environnement dont la prochaine étape est annoncée pour l’intérieur du pays, particulièrement Port-Gentil, la capitale économique, où elles envisagent contrôler 1.000 voitures avant de regagner Libreville afin d’atteindre l’objectif recherché de 2.000 voitures contrôlées et, par la suite, repartir vers d’autres localités de l’arrière pays, confient les agents en poste au « carrefour Rio » qui estiment, en outre, que l’opération se déroule sans difficulté majeure depuis son lancement.
En rappel, commise par le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Protection de la nature, cette opération de contrôle anti-pollution, lancée officiellement le 2 juin dernier par le Premier ministre, Jean Eyéghé Ndong et le vice-Premier ministre en charge de l’Environnement, Georgette Koko, vise à évaluer statistiquement la quantité des gaz à effet de serre dégagée par les voitures en circulation au Gabon.