Une jeune adulte gabonaise de famille monoparentale, prénommée Annaïka, a transmis sa tristesse aux passagers à bord d’un taxi-bus, ce mardi matin sur le trajet PK9-ancienne gare routière de Libreville, parcours au cours duquel elle est restée inconsolable après avoir été tenue informée par téléphone du décès de sa mère au Centre Hospitalier de Libreville (CHL), des suites de maladie, mettant en émoi et larmes la presque totalité des passagers dudit véhicule.
Ecrasant des larmes chaudes pour certains, se lamentant et se débattant avec un rhume occasionnel pour d’autres, telles étaient les différentes attitudes observées auprès des passagers d’un taxi-bus de la Commune de Libreville immatriculé G1 4140, qui desserte la ligne Melen Gare routière sur la Nationale n°1, et qui a donné l’impression, aux autres usagers de la route, de transporter une famille endeuillée.
Quelques encablures avant le carrefour du PK5, Annaïka ne se doutait encore de rien et répondait de temps en temps aux appels téléphoniques de ses amis, avec un échange régulier de blagues. Puis vint l’appel lui annonçant le décès immédiat de sa mère, provoquant instinctivement son éclat en sanglots, état d’esprit qui, comme une traînée de poudre, s’est transporté sur les autres passagers n’ayant pourtant aucun lien de parenté avec elle.
Selon l’infortunée, sa mère souffrait d’une sinusite aiguë ajoutée à d’autres maux cardiaux vasculaires qui lui ont ôté la vie tôt ce matin, alors que Annaïka était en route pour lui apporter un complément de médicaments à l’hôpital général de Libreville. « Maman, avec qui me laisses-tu ? Tu restais mon seul parent, et comment vais-je faire à présent, toute seule sur cette terre », s’est-elle exclamé, inondée de larmes, malgré les tentatives de réconfort, jusqu’à la fin du trajet, d’une âme bienfaisante assise tout juste à côté d’elle.
En Afrique il est normal que l’on s’appitoie autour de son voisin endeuillé,ce geste louable de la part des passagers du taxi-bus,est vraiment bon et appréciable même si les comportements de la société gabonaise a pris coup.Il en reste néamoins des bribes de fraternité.
Une fraternité mis en veilleuse par la haute hièrarchie de l’état.A trvers des manoeuvres de malversations,corruption,laxisme et sans oublié le phénomène de copinage,etc.
Cette situation qui semble-t-il n’aurait pas pris racine si feu Président ne nous aurait pas quitter sitôt.Paix à son Âme.