Au terme des entretiens qu’il a eu le 1er juillet avec les autorités, les partis de l’opposition et la société civile, le secrétaire général des Nations Unies, Ban-Ki Moon, a tenu une conférence de presse à l’hôtel Méridien. A cette occasion, il a salué les progrès réalisés par le Gabon pour les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et encouragé les autorités à poursuivre leurs efforts, notamment en matière de santé maternelle et infantile, pilier pour lequel il souhaite une position africaine commune pour le sommet de septembre prochain.
«Modèle de stabilité dans la sous-région et pacificateur de longue date en Afrique, le Gabon montre l’exemple et joue aujourd’hui un rôle essentiel à l’échelle mondiale en siégeant au Conseil de sécurité de l’ONU», a salué Ban-Ki Moon le 1er juillet à l’ouverture de la conférence de presse clôturant son séjour à Libreville.
De retour du centre pour enfants défavorisés d’Agondjé, le secrétaire des Nations Unies a rencontré les représentants des partis de l’opposition puis la société civile, avant de rendre compte à la presse des fruits de son séjour de 24 heures dans le pays.
«Le Gabon, comme beaucoup d’autres pays, a beaucoup progressé sur cette voie [OMD] et est en passe d’atteindre la plupart de ses objectifs. Toutefois ces progrès sont inégaux et il reste beaucoup à faire, en particulier dans le domaine de la santé maternelle et infantile», a déclaré Ban-Ki Moon, soulignant que le pays avait tout de même «beaucoup progressé en termes de santé maternelle et de santé infantile, d’éducation et de pauvreté extrême».
«J’ai demandé au président Ali Bongo, en matière de santé maternelle et de santé infantile, qu’à l’occasion du sommet de l’UA en juillet à Kampala, tous les présidents africains se mettent d’accord pour parler d’une seule voix à l’occasion de la réunion au sommet du mois de septembre sur les OMD», a enfin annoncé le secrétaire général des Nations-Unies.
Sur les questions de politique nationale, il a encouragé les acteurs politiques a dépassé les rivalités pour construire un dialogue démocratique et renforcer l’Etat de droit. Avec la présidente de la Cour Constitutionnelle, il a également évoqué les avancées notoires dans l’affaire Mbanié opposant le Gabon et la Guinée équatoriale, dans laquelle l’arbitrage de l’ONU a été sollicité.
Le secrétaire des Nations Unies est reparti sur Paris dans la soirée, clotûrant ainsi son premier séjour en terre gabonaise.
Publié le 02-07-2010 Source : Gaboneco
