« Réfléchir à d’éventuelles inflexions sur les objectifs » de la politique africaine de la France, tel était l’objectif de la mission d’information sur la politique française en Afrique établie en juillet 2007 par la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale.
Un an après la création de cette cellule, Renaud Dutreil (UMP), son rapporteur, a présenté, mercredi 9 juillet, ses recommandations. Mais celles-ci, compilées dans un rapport parlementaire, qui devait être publié mercredi, n’ont pas été validées par les membres de la mission. Un certain nombre de députés, et en premier lieu Jean-Louis Christ, président de la mission d’information et député UMP du Rhin, ont en effet reproché à ce texte d’aborder la politique africaine de la France sous un angle exclusivement « mercantile », oublieux des droits de l’homme.
REPORT DE SIX MOIS
« Dans ses conclusions, ce rapport a complètement occulté l’humanisme. Or, il est important que l’équilibre soit trouvé entre économie et humanisme. Les attentes des Africains par rapport à la France sont énormes en termes de droits de l’homme, de bonne gouvernance », a expliqué Jean-Louis Christ à l’AFP. Ce texte »donne l’impression qu’il y a une sorte d’abandon des ambitions françaises en terme de droits de l’homme, de solidarité internationale, de démocratie, de lutte contre la pauvreté », a-t-il poursuivi. Et d’ajouter, dans un entretien accordé mercredi au JDD.fr : « Pour un parlementaire, ce n’est pas acceptable. »
En ces circonstances, le rapport qui devait être présenté la semaine prochaine devant la commission des affaires étrangères de l’Assemblée le sera dans six mois, en décembre ou janvier. D’ici là, les travaux de la mission se poursuivront, afin de « faire de meilleures préconisations », selon les termes de Jean-Louis Christ. « Il en va de la crédibilité de notre mission », a-t-il ainsi expliqué au JDD.fr.
Le député PS François Loncle a qualifié de « très courageuse et très pertinente » l’attitude de M. Christ. « C’est quand même peu commun que le président de la mission et le rapporteur, de la même formation politique, soient en désaccord », a-t-il tenu à souligner.
Ce rapport, qui constate le « retard » pris par la France dans la région en termes de présence économique, rappelle les positions prises dans ce domaine par le secrétaire d’Etat à la coopération, Alain Joyandet. Dans un entretien à Libération, celui-ci avait récemment déclaré : »Il faut renforcer l’influence de la France, ses parts de marché, ses entreprises. Ne pas avoir peur de dire aux Africains qu’on veut les aider, mais qu’on veut aussi que cela nous rapporte. »
Source: le monde avec l’AFP
Très bien LAM, réaction pertinente, très objective, et exploration du bilan de la relation franco-africaine très pragmatique. Mais hélas, combien d’africains pensent comme vous ? Combien ont réellement compris que le mal de l’Afrique francophone a pour origine la pseudo « amitié » franco-africaine ? Le drame, c’est que l’on a l’impression que pour une majorité d’africains, sans la France, l’Afrique ne survivra pas, ou encore l’Afrique n’est rien. Cela s’appelle ALIENATION. Cette aliénation n’est pas dû à la colonisation. l’Afrique n’a pas été colonisé un siècle, et rare sont les africains qui ont eu un contacte direct avec les colons. Aujourd’hui encore plus de la majorité des africains sont des ruraux, une majorité d’africains n’étaient pas scolarisé du temps des colons, et les traditions sont encore forte aujourd’hui en Afrique. C’est l’élite politique et intellectuelle africaine qui, pour singer les occidentaux ont aliénés les populations africaines. C’est leur exhibition dans les capitales africaines, avec les produits de l’industrie occidentale, qui fait que les populations africaines sont devenus friand de tous ce qui vient de l’occident et méprisent tous ce qui est fait par la main d’un africain.
C’est un comble ! Des députés Français qui veulent tuer la poule aux œufs d’or? de leurs dirigeants de Giscard à Sarkozy en passant par Chirac tous pointent dans nos caisses au Gabon comme en Côte-d’Ivoire et ailleurs c’est ainsi que Gbagbo est désigné comme dictateur pour avoir voulu dénoncer cela et Mr Bongo (celui là même qui a adoubé le premier Mugabe )est soutenu_ par certains de ces mêmes parlementaires qui n’hésitent plus à l’appeler » papa » lors-ce-que la mallette est pleine de devises étrangères et qui lui attribuent des prix du plus grand démocrate du monde quand se n’est pas le plus grand prix de faiseur de paix au monde bien au dessus du Nobel . De quelle commerce et échange français parle t-
On en Afrique des Brasseries ? Qui ne le sont que de nom ? , de la distribution des voitures Japonaises? Ou de la vente du vin frelaté Que nous apportent les échanges avec la France? Colas et Sogea qui depuis 60ans ne sont même pas fichu de faire un kilomètre de route qui tienne six mois? Ils ont vraiment intérêt à bien examiner nos relations ; Bientôt elles leur pêteront à la gueule