Quelques 61 candidats, soit 5,12 % ont été déclarés admis au premier tour du baccalauréat, session de juillet 2010, au centre d’examen de Franceville dans la province du Haut – Ogooué, comme le confirment les résultats publiés dimanche en fin d’après-midi au lycée de l’Excellence de Mbouma Oyali (Est de Franceville).
350 autres (29,39 %) sont admissibles et passent depuis lundi les épreuves du 2e tour. Quelques 780 candidats (65,49 %) ont été ajournés et devront attendre l’année prochaine pour tenter à nouveau leur chance.
Des 1 202 candidats inscrits au départ, quelques 1 191 ont pris part à l’examen et 11 se sont désistés au début des épreuves écrites.
L’an dernier, le premier tour du Baccalauréat a donné quelques 19,3 % d’admis, soit 275 candidats sur 1 424 au départ contre 36,2 % en 2008.
La tendance est donc, très visiblement, à une décroissance significative des résultats depuis près d’une demi dizaine d’années.
Exceptée la série A2 (20,59 %, soit 14 admis sur 68 candidats), toutes les autres séries n’ont pas pu atteindre 13 % d’admis. La série C, jadis la meilleure à cette étape de l’examen, s’en sort avec seulement 12,5 % (2 admis sur 16 candidats) ; vient ensuite la MI (maintenance industrielle) avec 12 % (6 admis sur 50 candidats). Le pire vient des séries D (4,3 %, soit 4 admis sur 93 candidats) ; B (3,64 %, soit 18 admis sur 495 candidats) et A1 (3,62 %, soit 17 admis sur 469 candidats).
L’année dernière, les séries MI et C ont eu les meilleurs résultats avec respectivement 74 % et 66 % tandis que les séries B et A1, apparemment fidèles à la tradition, produisaient le travail le moins appréciable avec respectivement 16,23 % et 13,99 % de taux de réussite.
Même si tous les admissibles passent avec brio le cap du 2e tour, la province du Haut-Ogooué n’ira pas au-delà des 34,5 %. Ce sera bien entendu le plus mauvais résultats de cette province à cet examen depuis près d’une décennie.
L’année dernière, le centre de Franceville a produit l’un de ses meilleurs résultats (54,8 %) ; le plus important ayant été obtenu en 2004 après deux sessions (58 %).
En 2008, la province du Haut-Ogooué a obtenu 50,92 % ; 40,7 % en 2007 ; 42,3 % en 2006 et 52,3 % en 2005.
En dépit de ces résultats décourageants, le diplôme aux 202 ans (créé et institué par Napoléon Ier le 17 mars 1808 dans l’enseignement français) ne cessera pour autant de susciter de la passion auprès de différentes générations.