Le premier secrétaire du parti gabonais du centre indépendant (PGCI), Lucchéri Gahila, et d’autres responsables du parti, ont présenté mercredi en milieu de matinée les maires récemment élus dans les communes de Mitzic et Guiétsou au secrétaire général du parti démocratique gabonais (PDG), Faustin Boukoubi.
Après l’élection des nouveaux maires de Mitzic et de Guiétsou, le premier secrétaire du parti gabonais du centre indépendant (PGCI), Lucchéri Gahila, acompagné d’autres responsables du parti, a présenté hier en milieu de matinée, les deux nouveaux maires récemment élus dans les communes au secrétaire général du parti démocratique gabonais (PDG) Faustin Boukoubi, dont le Parti avait soutenu les candidatures.
M. Lucchéri Gahila est allé partager la satisfaction du PGCI avec le PDG qui a contribué à la réélection des deux maires. Une attitude louable qui montre que l’esprit des accords contenus dans la nouvelle charte de la majorité républicaine pour l’émergence a fonctionné parfaitement, a estimé le secrétaire général Boukoubi.
La cour constitutionnelle était amenée à se prononcer publiquement, sous saisine de la direction du PGCI, de la vacance de siège dans deux circonscriptions administratives Guiétsou dans la province de la Ngounié et Mitzic dans la province du Woleu-Ntem. Une élection pour désigner des nouveaux maires devait être aussitôt programmée.
Le PDG qui n’avait pas de candidat à présenter a fait fonctionner la close de l’article 18 de la charte des partis de la majorité républicaine qui fait appel à la solidarité du groupe. Et la solidarité exprimée dans l’article 18 de la charte fait appel à la responsabilité et à la dépendance réciproque au sein de ce groupement politique des partis qui doivent se soutenir mutuellement.
Ainsi les problèmes rencontrés par le PGCI avec l’éviction de ses deux maires dans les localités Mitzic dans la province de Woleu-Ntem et de Guietsou dans la province de la Ngounié ont tout aussi touché le PDG. La solidarité a donc conduit le PDG à se comporter comme s’il était directement confronté au problème du PGCI. Pour éviter de compromettre l’avenir du groupe, le PDG a soutenu les candidatures du PGCI.
L’article 18 de la charte de la majorité républicaine pour l’émergence, qui mentionne la solidarité, peut se définir comme l’interdépendance impliquant une responsabilité mutuelle des partis ayant signé cette charte. Par là, il y a aussi la notion d’intérêt, ou plutôt d’intérêt généra dans le groupe. Le PDG a été conduit à se comporter comme s’il était directement confronté au problème du PGCI qui avait perdu les mairies de Mitzic et de Guiétsou suite à la démission des maires.
L’agir solidaire du PDG ici prend donc en compte un destin commun et cela ne peut se faire que par le détour de l’idée de reconnaissance.Cette différence est souvent méconnue, raison de plus pour y insister. Etre solidaire comme le PDG l’a été avec le PGCI, c’est défendre les intérêts de l’autre, parce que les deux partis ont les mêmes ennemis et les mêmes intérêts. Maintenant que les nouveaux maires sont connus, il leur reste à justifier toute la confiance que les dirigeants du PGCI et les responsables du PDG ont bien voulu placer en leur personne, en apportant autre chose que ce qui est déjà connu, dans le but de donner satisfaction à la population.