(Partie 2) Dans cette troisième conversation avec le peuple gabonais en quatre parties de 20 minutes chacune, Daniel Mengara livre la substance non seulement de sa rencontre avec Bruno Ben Moubamba à Libreville le 6 septembre 2009 après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle, mais également de son analyse du contexte politique qui, de la diaspora au Gabon, a conditionné la relation entre les deux hommes issus de la diaspora gabonaise, l’un des Etats-Unis, l’autre de France. Il décrit ainsi la nature de ses rapports avec Bruno ben Moubamba jusqu’à cette rencontre du 6 septembre et livre ses réflexions sur l’incapacité qui fut celle de la société civile et politique à s’engager dans une vraie idéologie insurrectionnelle en vue du changement immédiat en 2009.
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Mr Mengara , je comprends un peu votre élocution, entre vous et Mr Moubamba il existe aussi un problème de profil , vous avez une approche plutôt scientifique , qui constite à créer les conditions expérimentale , en y incluant les mêmes composants pour aboutir à un résultat donné . Chose que je comprends tout à fait, en gros une relation de cause à effet. Voyez vous Mr Moubamba, à une approche plus ou moins luthérienne, à savoir un discours conscientisant et non violent , basé sur un style de sensibilisation qui à force d’écouter la vérité , les gens peuvent être amené à manifester, mais quand il dit : « Que les gabonais vivent comme des rats ». Mais enfin nous le savons tous. Sauf que comme a dit notre père Bruno ELLA à monsieur Moubamba , dans une nation de sauvage son discours fait plaisir au oreilles, mais ne changent rien au ventre et n’apporte aucun changement concret .
Mr Moubamba a un autre problème, ce qu’il base aussi sa politique sur le soutien extérieur, être catholique, ce ne pas être bête, l’église catholique a encouragé l’esclavage et le colonialisme, au Congo Belge les prêtres recevaient un message unilatéral venant du Roi belges une sorte de « code nègre ».
Il faut que MR Moubamba arrête de penser et de croire, ce que moi j’appelle le syndrome de Senghor, que pour changer l’Afrique, il faut toujours un quelconque soutien avec une organisation, politico-religieuse européenne, mais enfin le noire ne peut rien faire tout seul.
Comment peut on refuser de travailler avec un frère sous prétexte, qu’on sera lâché par des blancs, c’est un comportement de Françafricain (Nègre domestique).
Il faut renouer le contact accepter de travailler ensemble, que chacun exprime ses idées. Car nous avons un mal qui persiste « le système Bongo »
« Le peule uni ne sera jamais vaincu »