Les travaux du marché d’Okala (situé dans le 1er arrondissement de Libreville) sont prévus pour débuter au mois d’août prochain, a déclaré le 4ème Maire de la Commune de Libreville, Léandre Nzué, au cours d’un entretien mercredi à la presse.
Les projets de construction des marchés dans les différents arrondissements de la capitale gabonaise, lancés par l’édile de l’Hôtel de ville de Libreville, Jean François Ntoutoume Emane, se poursuivent dans le premier arrondissement, après ceux du 3ème et du 6ème arrondissement. C’est l’impression qui se dégage, au regard de la barrière érigée à cet endroit et les travaux d’adduction d’eau.
Pour d’amples explications, nous nous sommes rapprochées du 4ème Maire de la Commune de Libreville, Léandre Nzué qui nous a rassuré du début des travaux de ce marché, au mois d’Août.
Selon lui, ces travaux qui seront réalisés par l’entreprise ‘’Tisserand’’ pour une durée non encore déterminée, vont démarrer à la fin du mois d’août. Ce futur marché prévoit un bâtiment d’une capacité de 500 places environ, avec toutes les commodités possibles (chambre froide, toilettes publiques) dont le coût est estimé à 2 milliards de FCFA.
De plus, M. Nzué a indiqué que les prix des différents boxes prévus à cet effet, seront à la portée de toutes les bourses dont la priorité sera accordée aux commerçantes gabonaises’’. Pour le 4ème Maire, ces travaux rentrent dans le cadre des différentes réalisations prévues par le Maire de Libreville, Jean François Ntoutoume Emane, aux fins de l’embellissement de la capitale gabonaise, notamment les monuments situé au niveau du Commissariat central de Libreville, de la Fondation Jeanne Ebori, du Jardin de Jade, celui du Rond point d’Okala, ainsi que l’extension du marché de Mont-Bouet.
La mairie de Libreville, d’après M. Nzué compte racheter certains marchés de la place, entre autres, les marchés de Nkembo, d’Akébé et d’ Oloumi, en vue d’amoindrir les charges des commerçantes qui ont du mal à honorer leurs engagements auprès des promoteurs immobiliers desdits marchés.
Pour certaines commerçantes vivant le calvaire à Okala, elles attendent voir l’évolution des travaux avant de s’en réjouir, soulignant qu’elles attendent voir l’évolution de ces travaux afin d’être convaincues de l’effectivité de ce marché. ‘’Nous doutons encore de la réalisation de ces travaux, mais si d’aventure ceux-ci vont à leurs termes, nous serons comblées de bénéficier d’un véritable marché’’, a lancé Mme Angélique, vendeuse des légumes.
CSA/PRB