Le Gabon a perdu 32 places à l’indice de développement humain (IDH), passant du 91ème au 123ème rang mondial, entre 1990 et 2005, selon le classement établi par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) dans son dernier rapport 2007-2008 sur l’IDH. Le rapport met en relief la situation de l’habitat et indique que 46% de Gabonais vivent dans des quartiers sous-intégrés où 2% de cette population disposent de latrines hygiéniques.
Les nouvelles ne sont pas bonnes pour le Gabon sur le front du développement. L’émirat pétrolier de l’Afrique centrale vient de perdre 32 places au classement de l’indice de développement humain.
Il est passé du 91ème au 123ème rang mondial, entre 1990 et 2005, selon le rapport 2007-2008 sur l’indice de développement humain que vient de publier le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Avec un niveau d’endettement de plus de 50%, le gouvernement gabonais n’a pas pu déployer un véritable développement humain en faveur des secteurs sociaux, souligne le rapport rendu public à l’ouverture des journées portes ouvertes du PNUD, le 16 juillet à Libreville.
Le document fait état d’une forte progression de la pauvreté dans le pays, en dépit de son statut de pays à revenu intermédiaire, doté d’un produit intérieur brut (PIB) par habitant de l’ordre de 5000 dollars Us.
Le rapport met en relief les problèmes d’habitat qui se posent avec acuité, 46% de Gabonais qui vivent dans des quartiers sous-intégrés et 2% seulement de cette population disposent de latrines hygiéniques.
Libreville, la capitale gabonaise, où vit près de la moitié de la population du pays (1,5 million d’habitants) souffre d’un déficit de 150.000 logements sociaux. En 2005, la pauvreté frappait 33% de la population gabonaise, souligne ce rapport qui dénonce aussi la perdition scolaire qui dépasse les 50%, contrastant avec la forte scolarisation des Gabonais, portée à plus de 90%.
En revanche, le rapport fait état d’une embellie observée dans quelques secteurs, notamment ceux de la distribution de l’eau potable et la couverture vaccinale dont le taux est passé de 17% en 2000 à 70% en 2005.
Le nombre des ménages gabonais accédant à l’eau potable a évolué de 67% à 82,5% en dix ans (1995 2005), en grande partie grâce au soutien apporté à ce secteur par l’Etat. En 2007, le gouvernement a pris en charge les factures d’eau et d’électricité des ménages économiquement faibles, n’excédant pas 3000 FCFA pour l’eau et 13.000 FCFA pour l’électricité.
L’engagement a été renouvelé pour l’année 2008 avec la signature, le 16 juillet à Libreville, d’une convention entre le ministre des finances, Paul Toungui, le ministre de l’énergie, Casimir Oyé Mba, et le directeur général de la société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), François Ombanda