Un atelier de 10 jours a été ouvert le 16 juillet dernier à Libreville pour le renforcement des capacités de gestion des agents des stations piscicoles dans le cadre du Projet d’appui au secteur des pêches et des aquacultures. Au terme de l’atelier, les travaux devraient aboutir à la production d’un protocole de gestion type des stations piscicoles qui puisse servir de référence aux acteurs de ce secteur.
Pour coordonner une gestion optimale et durable des ressources halieutiques chez les acteurs de ce secteur, le Projet d’appui au secteur des pêches et aquacultures (PSPA) au Gabon, projet cofinancé par la Banque africaine de développement (BAD), a ouvert le 16 juillet dernier à Libreville un atelier de formation à l’intention des agents des stations piscicoles du pays.
Cet atelier de 10 jours devrait aboutir à terme à la production d’un document protocolaire type de gestion des stations piscicoles qui servira de référence aux différents acteurs de ce domaine d’activités.
Le ministre délégué aux pêches et à l’aquaculture, Alexandre Barro Chambrier, a rappelé qu’il s’agit « de fournir aux séminaristes quelques rudiments théoriques des pratiques nécessaires à une meilleure gestion de leurs propres unités et ces formations permettront d’assurer un encadrement technique approprié et une promotion piscicole dans leurs régions respectives ».
Car, a poursuivi le ministre, »l’objectif final est de développer l’aquaculture à l’intérieur du pays et d’améliorer les systèmes de production nationale à travers les financements de micro crédits »
La représentante résidente par intérim de la BAD au Gabon, Assitan Dirrha-Thiounen a expliqué aux participants qu' »en appuyant les efforts du gouvernement à travers le projet PSPA, la BAD a voulu manifester le grand intérêt qu’elle apporte au développement économique et social du Gabon, et notamment la mise œuvre de sa stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté en vue d’atteindre les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) »
Le PSPA est un projet d’appui financé par la Banque africaine de développement (BAD) à hauteur 22,3 millions de dollars US, soit 10,2 milliards de francs CFA, pour l’acquisition de fournitures, le financement de travaux et la mise en place de services pour l’essor du secteur de la pêche dans l’optique de contribuer à la diversification de l’économie gabonaise par la gestion durable des ressources halieutiques à travers l’amélioration des conditions de production, l’accroissement de la production et des revenus des acteurs.