L’Etat gabonais et le groupe nucléaire français Areva ont trouvé un « accord définitif » pour créer en octobre un « observatoire de la Santé » à Mounana (sud-est du Gabon), ancien site d’exploitation de l’uranium, selon un communiqué des deux parties.
« L’Observatoire de la Santé de Mounana (OSM) a pour objet d’étudier l’impact sanitaire des activités minières de la Compagnie des mines d’uranium de Franceville (Comuf, filiale d’Areva au Gabon) sur la santé et l’hygiène de ses anciens collaborateurs et des populations locales », est-il expliqué dans ce communiqué transmis mercredi à l’AFP par l’ONG gabonaise de défense de l’environnement Brainforest.
L’assemblée générale constitutive de l’Observatoire (OSM) se tiendra à Libreville le 19 octobre, et son premier conseil d’administration à Mounana le 21 octobre, annonce ce texte, signé notamment par des représentants de l’Etat gabonais, d’Areva et du Collectif des anciens travailleurs et miniers de Comuf-Mounana (Catram).
Il est aussi paraphé par la maire de Mounana, commune où la Comuf a exploité des gisements d’uranium pendant près de 40 ans. L’exploitation a été définitivement arrêtée en juin 1999 « faute de réserves économiquement exploitables », selon Areva.
Les membres fondateurs de l’OSM sont l’Etat gabonais, Areva et le Catram, qui ont trouvé « un accord définitif sur la rédaction des statuts » de l’association au cours d’une réunion tenue lundi à Libreville, selon le communiqué.