Le ministre de la Communication, Laure Olga Gondjout , a présidé, vendredi, à Libreville, une réunion aux fins d’harmoniser la position gabonaise dans la perspective de la tenue , à Tripoli (Libye) ,du conseil d’administration de la radio panafricaine, Africa N°1, dont l’actionnariat est détenu majoritairement par un groupe libyen, a-t-on appris.
Le tour de table a réuni notamment autour du ministre, le directeur des Marchés publics et le directeur général adjoint d’Africa N°1, Nativité Ongala.
Pour Laure Olga Gondjout, il importe, à nouveau, que le signal de la radio africaine soit reçu sur l’ensemble du continent et reprenne ainsi sa place sur le spectre international aux côtés des majors (VOA, BBC, RFI…).
Depuis 1988, indique-t-on, Africa N°1 fait face aux difficultés d’exploitation liées à la baisse de ses recettes publicitaires et de la location de ses émetteurs ondes courtes installés, à Moyabi, dans la province du Haut-Ogooué (Sud-est).
En phase de restructuration marqué par un plan social en 2008, l’entreprise a enregistré, il y a peu, l’arrivée d’un groupe libyen, actionnaire majoritaire (52%) tandis que l’Etat gabonais demeure présent à hauteur de 35% et (13 %) revenant à des privés nationaux.
Africa N°1, radio généraliste à vocation commerciale, première du genre sur le continent à son lancement en 1981, à l’initiative de feu le président Omar Bongo Ondimba, émet également à Paris et sa région.