Démarrées le 6 octobre à Libreville, les négociations entre le gouvernement et les syndicats ont accouché d’une souris. Une triste issue alors que cette réunion avait pour vocation de désamorcer la grève des enseignants démarrée le 4 octobre.
Le premier ministre, Paul Biyoghe Mba, a ouvert le 6 octobre à Libreville des négociations avec le collège des pairs de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (CONASYSED) et les membres du Syndicat des enseignants contractuels de l’Etat (CESEG). «Il s’agit de faire le point des accords passés avec les syndicalistes en matière d’amélioration de leurs conditions de vie et de travail», a confié une source proche du dossier.
Mais cette réunion aura finalement accouché d’une souris alors, suite aux divergences des deux camps sur les différents points d’achoppement, notamment l’intégration des enseignants, l’attribution des postes budgétaires ou encore le paiement des bons de caisse et des vacations, pour ce qui des enseignants nationaux. Les expatriés réclament eux le paiement d’une prime d’expatriation et de congés pour équilibrer avec la prime d’incitation à la fonction enseignante (PIF) octroyée aux nationaux
Pour le secrétaire général du Syndicat des enseignants de l’éducation nationale (SENA), Fridolin Mvé Messa, «ces négociations ont été un échec. En attendant des avancées significatives, la grève déclenchée le 4 octobre est maintenue». Toutefois, la CONASYSED a annoncé le 5 octobre la mise en place d’un service minimum dès le 11 octobre prochain.