Les handicapés moteurs de Libreville s’investissent dans la vente des cartes de recharge et l’exploitation de cabines GSM ambulantes en vue de lutter contre le chômage et l’oisiveté galopantes.
Ils sont nombreux à exercer cette activité assez lucrative à Libreville.
« C’est un travail plein de risques pour certains qui se font rouler, parfois insulter par des individus et aussi par des automobilistes », a déclaré, Ernest (handicapé – moteur), vendeur des cartes de recharge installé juste à l’entrée du CHL, sous un parasoleil.
« C’est ma seule activité et c’est avec cet argent que j’arrive à subvenir à mes besoins depuis plus de deux ans. C’est l’Association nationale des handicapés du Gabon (ANHG) qui m’a conduit ici », a-t- il ajouté.
« Je me réveil tous les matins à 8 heures, je vais d’abord m’approvisionner chez mon employeur qui nous ravitaille en cartes de recharge des trois opérateurs de GSM du pays et de recharges des batteries des cabines que nous trimballons sur nous, ensuite je me lance au terrain (…) », poursuit-t-il ajoutant qu’ « on le fait de bonne heure ».
S’agissant du revenu journalier, « Moi, je peux vendre jusqu’à 150.000 francs CFA, mes autres collègues font aussi parfois ces cfiffres, malgré le fait que certains clients malhonnêtes ne paient jamais (…)», a dit pour sa part , Teddy, un autre vendeur situé au centre ville.
Ces derniers exercent leur activité au centre ville, et généralement dans des lieux d’attraction (en bordure de route, carrefours, espaces commerciaux) et dans les quartiers à bords de leurs tricycles – cabine GSM intégrée en arrière.
« Il n y a pas des sous métiers, mais seulement des sottes gens », a lancé un handicapé plus connu nom d’Ambassadeur.