27 fusils de type Calibre 12 en provenance de Paris sur un vol d’Air France avaient été découverts à l’aéroport de Libreville le 18 juillet dernier. Le gouvernement a interpellé le ministère de l’Intérieur le 24 juillet pour qu’une enquête spéciale soit diligentée afin que la lumière soit faite sur ces armes à feu abandonnées à l’aéroport international Léon Mba de Libreville.
Opération clandestine avortée ? Falsification à l’enregistrement des bagages ? Destination gabonaise ou cargaison en transit ? La perplexité et l’inquiétude planent depuis la découverte le 18 juillet dernier d’une vingtaine d’armes à feu en provenance de la France abandonnées à l’aéroport international Léon Mba de Libreville le 18 juillet.
Réunis en Conseil des ministres le 24 juillet dernier, le gouvernement a instruit le ministère de l’Intérieur à diligenter les investigations nécessaires pour découvrir la provenance, les intermédiaires et les destinataires de ces armes.
Le 18 juillet dernier, les douaniers gabonais sont interpellés par la présence de trois valises semblables abandonnées sur les tapis roulants par leurs propriétaires après l’arrivée d’un vol Air France en provenance de Paris. Ces trois valises contenant 27 fusils de chasse de marque Baikal Simplex.
Deux des trois valises étaient enregistrées sous le nom de Planton Jean Luc et la troisième au nom de Michel Claude François, deux voyageurs français à destination de Libreville. L’enregistrement des bagages se fait avec le titre de transport des passagers, mais lorsqu’ils ont été interrogés par les services de police, les deux voyageurs ont nié être les propriétaires de ces colis.
Les services de sécurité de l’aéroport international Léon Mba de Libreville ont sévèrement condamné leurs homologues français des aéroports de Paris pour la faiblesse des mesures de contrôle à l’enregistrement des bagages qui a pu laisser se produire une telle situation.
En effet, les armes n’étaient pas camouflées à l’intérieur des valises, qui sont censées être contrôlées par rayons X avant d’être chargées en soute. Autant de zones d’ombres sur lesquels le ministère de l’Intérieur devra lever le voile.