Les populations autochtones du Haut-Ntem, à Minvoul où se situe le parc national de Minkébé, l’un des treize (13) parcs que compte le Gabon qui subit actuellement une exploitation anarchique de ses richesses minières par des personnes étrangères du coin, tirent la sonnette d’alarme en direction du gouvernement pour mettre fin à ces pratiques.
Située dans le bassin du Congo et riche en biodiversité, la forêt de Minkébé se trouve aujourd’hui en mal, selon les ressortissants du Haut-Ntem à Minvoul qui se sont retrouvés récemment pour faire le point sur la situation qui prévaut actuellement dans leur département.
Ils dénoncent en effet l’exploitation abusive des richesses minières ainsi que la déforestation anarchique de cette zone protégée.
L’occasion a été toute indiquée pour les autochtones de tirer la sonnette d’alarme en direction des plus hautes autorités du pays pour qu’elles se saisissent de tous les moyens nécessaires à leur disposition pour stopper la destruction sauvage de l’environnement. Ce qui permettrait, ont-ils déclaré, de préserver les richesses minières de ce lieu.
Signalons que selon les ressortissants autochtones de cette localité, plus de 4000 personnes, en majorité des étrangers, y vivraient en exploitant anarchiquement les richesses de ce parc qui se trouve à la lisière de trois pays : le Gabon, le Cameroun et le Congo.
Ainsi, l’exploitation artisanale de l’Or serait, selon ces ressortissants, une entrave à l’essor de cette région qui semble attirer tant de convoitises malsaines de certaines populations environnantes, notamment celles des pays voisins.