Le ministre des Mines, du pétrole et des Hydrocarbures, Hugues Alexandre Barro Chambrier, sur les antennes de la télévision nationale (RTG1) vendredi soir, a demandé aux membres de l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) en grève, d’afficher un sens de la responsabilité et les a enjoints à « reprise immédiate du travail ».
Les employés du pétrole, qui depuis quelques temps menaçaient d’entrer en grève pour réclamer l’emploi massif des Gabonais et de meilleurs traitements salariaux, ont mis leur menace à exécution vendredi à zéro heure.
Avant le ministre des Mines, celui du Travail, de l’Emploi et porte-parole du gouvernement gabonais, Angélique est rendu publique une note qui relève les actions en diligentées par le président de la République, et en cours, en vue d’apporter des solutions efficaces et à long terme dans ce secteur
Pour sa part, Hugues Alexandre Barro Chambrier a rapporté que l gouvernement invité les partenaires sociaux à privilégier l’intérêt de tous les travailleurs du pays et à être ouverts à la négociation et à la concertation permanente.
Il a appelé au sens patriotique des employés de l’ONEP et de toute la profession sur l’urgence de la reprise des activités dans le secteur pétrolier.
Le ministre relevé le fait que cet arrêt de la production, au moment où le baril est au-dessus des 100 dollars US, est dommage à l’effort engagé par le chef de l’Etat en faveur des projets structurants.
Il a également souligné que « le gouvernement de la République, sensible aux revendications légitimes de l’ONEP, en appelle au sens de la responsabilité des uns et des autres et lance un appel pour la reprise immédiate du travail »
Le premier ministre Paul Biyoghé Mba devrait s’entretenir ce samedi en matinée avec les membres de l’ONEP, tandis qu’une autre séance de travail conjointe, ministère du Travail et de l’Emploi et celui des Mines, du Pétrole et des Hydrocarbures avec lesdits responsables de l’ONEP aura lieu le dimanche 4 avril prochain.
Vendredi, on a commencé à enregistrer de longues files de véhicules dans les essenceries. La peur se lisait déjà sur les visages des automobilistes qui craignent une pénurie qui entrainera un ralentissement net de toutes les activités économiques dans le pays.