De nombreux automobilistes ont pris d’assaut ce mardi les différentes essenceries de la capitale gabonaise afin de se ravitailler en carburant à la suite de la levée du mot d’ordre de grève de l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP), a constaté GABONEWS.
Ainsi, du carrefour IAI, en passant par Awendjé, et le rond – point de Nombakélé, dans le troisième arrondissement de Libreville, le constat est le même. Les automobilistes se bousculent devant les stations -services formant de longues files d’embouteillage.
Pour M. Victor, riverain du quartier IAI, « la levée de grève de l’ONEP vient à point nommée car, la vie commençait déjà à devenir compliquée. Pour se déplacer, il fallait débourser trois voire quatre fois le prix du trajet habituel ».
Alain Mavoungou, automobiliste, a confié que « le retour du carburant ne peut que réjouir et c’est un soulagement pour tous. Nous faisons la queue. Cela prendra le temps que ça prendra, mais nous sommes là. Chacun à son tour jusqu’à ce que tout le monde soit servi ».
A l’issue des négociations, le gouvernement et l’ONEP ont convenu de plusieurs axes d’accords en vue d’aboutir à la levée du mouvement de grève parmi lesquels.
– Les réglementations en matière d’emploi de travailleurs étrangers, notamment la loi n° 5/86 du 18 juin 1968 fixant le régime d’admission et séjour des étrangers en République gabonaise et les décrets n°277 / PR-MT du 31 mai 1968 et n° 663 / PR/ MTPS du 5 juin 1972 réglementant l’emploi des travailleurs étrangers en République gabonaise stipulent, entre autres, que le recrutement d’un travailleur étranger est subordonné à l’obtention d’une autorisation individuelle d’emploi, d’une autorisation d’entrée et d’une carte de séjour.
A ce titre, tous les travailleurs étrangers recrutés en violation de ces dispositions doivent être, selon le cas, rapatriés, ou soumis à toute autre sanction prévue par la loi.
Le texte dispose également que les employeurs disposent de 48 heures à compter du mardi 05 avril 2011 pour procéder au recensement de tous leurs travailleurs étrangers en mettant en évidence ceux qui tombent sous le coup des infractions suivants :
– Défaut d’autorisation individuelle d’emploi, en indiquant ceux dont les dossiers sont en instance de traitement au ministère du Travail,
– Défaut de carte de séjour,
– Dépassement de l’âge de la retraite (60 ans)
– Emploi sur la base du visa ou d’autorisation d’entrée
– Emploi ne correspondant pas à celui pour lequel l’autorisation individuelle a été accordée.