Un salon international de la médecine traditionnelle, le premier du genre organisé au Gabon, se tiendra à Libreville du 5 au 15 juin 2011, afin notamment de développer et promouvoir cette médecine et présenter à la communauté internationale le savoir-faire du pays en la matière.
Organisé par le gouvernement gabonais, le salon doit également favoriser les échanged d’expériences entre praticiens, souligne un communiqué officiel publié à l’issue d’un l’atelier de normalisation de la médecine traditionnelle tenu du 29 au 31 mars dans la commune du Cap Estérias, au nord-ouest de Libreville.
Organisé par l’association gabonaise des tradi-praticiens avec l’appui du service de la médecine traditionnelle et le secrétariat général du ministère de la santé, l’atelier de normalisation visait l’élaboration des grandes lignes de la politique nationale sur la médecine traditionnelle, la mise en place d’une législation réglémentant sa pratique et l’élaboration d’un code de déontologie, d’éthique et de pratique de la profession.
Le 25 avril prochain, les praticiens gabonais doivent se retrouver à Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem (nord), pour adopter et valider la politique nationale sur la médecine traditionnelle.
La volonté des autorités gabonaises d’organiser et de promouvoir la médecine traditionnelle s’est traduite en 1976 par l’adoption d’un décret créant un institut de pharmacopée et de médecine traditionnelle (IPHAMETRA) au sein du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CENAREST).
L’IPHAMETRA a reçu, entre autres missions, de rendre plus scientifique l’utilisation des végétaux thérapeutiques gabonais.