Les procédures d’élaboration et de légalisation des textes juridiques étaient au centre d’un séminaire de formation à l’intention des acteurs de la société civile qui s’est déroulé du 25 au 15 juillet derniers à la maison des Acteurs non étatiques (ANE) à Libreville. Dans le cadre du Programme de renforcement des ANE (PGREANE) financé par l’Union européenne, cette formation devrait permettre de solidifier la base juridique des associations et ONG locales afin de renforcer leur légitimité et leur pouvoir d’action.
Un nouvel engrais a été versé sur les jeunes pousses associatives qui portent les fruits du développement de la société gabonaise. La nouvelle formation qui s’est achevée le 15 juillet dernier à Libreville s’est attachée à enrichir les acteurs de la société civile sur l’élaboration des textes juridiques et les procédures de légalisation des structures et mouvements associatifs.
Ce séminaire d’une vingtaine de jours s’est déroulé dans la maison des Acteurs non étatiques (ANE), sise au quartier Louis à Libreville, et s’inscrivait dans le cadre du Programme de renforcement des ANE (PROGREANE) financé par l’Union européenne.
« Il s’agissait d’abord de rendre les ANE aptes à élaborer des textes juridiques et à suivre les dossiers de légalisation de leurs statuts. Il s’agissait ensuite de la production d’un modèle type de statuts qui servirait de référence en la matière. Il s’agissait enfin d’aboutir à la reconnaissance des réseaux thématiques regroupant diverses associations ou organisations de la société civile » a expliqué John Joseph Nambo, un des animateurs de l’atelier de formation.
« Considérant la méconnaissance des textes législatifs et réglementaires par les acteurs de la société civile au Gabon. Conscients de la nécessité pour les acteurs de la société civile de promouvoir dans un cadre normatif cohérent, nous recommandons à l’attention du gouvernement, à titre principal, d’initier une loi portant organisation de la société civile actuelle dans toutes ses composantes actuelles. A titre transitoire, de reconnaître les réseaux mis en place dans le cadre du PROGREANE, comme association thématique portant la dénomination de réseau » a rapporté Christian Abiaghe, représentant de la société civile.
Après le lancement de la campagne le 15 mai dernier à Libreville, où les responsables du Programme avaient convié une trentaine d’ANE à travailler notamment sur la méthodologie de montage d’un projet, et grâce aux leçons juridiques les ONG et associations locales sont mieux armées pour se prendre en charge.