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Economie / La Convention d’exploitation du projet aurifère de Bakoudou entre dans sa phase pratique en juillet

La Convention minière pour l’exploitation de la mine d’or de Bakoudou, située dans la province du Haut-Ogooué (Sud-est), signé officiellement en mai 2010 entre le gouvernement gabonais, représenté par le ministre des Mines de l’époque, du pétrole et des Hydrocarbures, Julien Nkoghé Békalé, et l’entreprise marocaine, Ressources Golden Gram Gabon Sarl (REG), filiale du Groupe MANAGEM, entre dans sa phase d’exécution en juillet prochain, a-t-on appris de source officielle.

Cette convention qui devrait entrer en application au mois de juillet prochain avait été signée en présence de l’ambassadeur du Royaume chérifien au Gabon, Ali Bodjj, ainsi que du premier ministre, Paul Biyoghé Mba.

A cette époque, le ministre Julien Nkoghé Békalé, en brossant le rappel des étapes qui ont jalonné l’aboutissement de cet accord avait indiqué que le projet de l’exploitation de cette zone aurifère, d’une durée de 3 à 4 ans comporte des réserves de 48, 620 tonnes d’or.

La production annuelle est estimée, à 56000 tonnes de minerais et les coûts d’investissements sont évalués à 13 milliards de francs Cfa.

Le ministre Julien Nkoghé Békalé avait également relevé le fait que ce projet est bénéfique pour l’emploi dans la mesure où « les effectifs seront de 178 agents dont 22 expatriés et 156 nationaux ». En outre, avait-il précisé, « ce projet est bon pour notre économie, bon pour notre emploi, bon pour le Gabon ».

Dans la même lignée, le Président directeur général de la société MANAGEM, Abdellaziz Abarro avait, dans son allocution, relevé le fait qu’au travers de la signature de cette convention minière, il y a « concrétisation, une fois de plus, de la coopération sud-sud, entre la République du Gabon et le Royaume du Maroc, sous l’égide de son excellence monsieur le président Ali Bongo Ondimba et de sa Majesté le Roi Mohamed VI ».

La signature de cette Convention intervenait après la visite à Rabat du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, qui avait permis de fortifier les liens d’amitié entre les deux pays, longtemps tissés et entretenus par les défunts, Omar Bongo Omdimba et Hassan II.

Monsieur Abarro avait également souligné que ce projet va produire près de « 200 postes d’emplois directs et indirects. Le personnel expatrié aura pour mission d’assurer la formation et le transfert du savoir-faire au personnel gabonais ».

Dans ce projet, le PDG de MANAGEM avait soutenu que l’impact environnemental est assuré. « Une étude d’impact environnemental a été réalisée et nous nous engageons à mettre en place le plan de gestion environnemental qui en a découlé », avait- il déclaré.

Avant de donner son blanc sain à la ratification de cette convention, le chef du gouvernement avait, quant à lui rappelé la nécessité pour MANAGEM de diversifier ses activités en procédant à la transformation, sur place de ce minerai.

Monsieur Paul Biyoghé Mba avait en outre affiché la volonté du gouvernement à appuyer cette entreprise dans son action qui vient également matérialiser l’un des points forts du projet de société du chef de l’Etat, notamment la mise en œuvre du Gabon industriel.

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