Le ministre Gabonais en charge de l’Education nationale, Séraphin Moundounga a interpellé, via un communiqué parvenu ce lundi à GABONEWS, les syndicats de l’Education nationale et ceux de l’enseignement supérieur sur le respect des closes de partenariat en période de grève, notamment en ce qui concerne le service minimum, fustigeant du coup le comportement des syndicats qui se serviraient des mouvements d’humeur pour semer la diversion.
L’objet de ce communiqué fait suite à l’entrée en grève respective de la Convention nationale des syndicats du secteur de l’éducation (CONASYSED) et du syndicat national des enseignants et chercheurs (SNEC) qui revendiquent globalement l’amélioration des conditions de vie et de travail, entre autres.
« En appelant à cette nouvelle grève, ces auteurs et instigateurs croient pouvoir perturber les examens de fin d’année. A cet effet, les Directeurs d’Académies Provinciales, les Chefs de Circonscriptions Scolaires, les Chefs de Bases Pédagogiques et les Chefs d’Etablissements, chacun en ce qui le concerne, et sous la supervision nationale de l’Inspection Générale des Services, sont chargés de poursuivre le processus engagé depuis toujours, d’identification des enseignants et d’autres personnels qui ne font pas preuve de ponctualité et d’assiduité et qui ne remplissent pas avec efficacité, soit leurs tâches pédagogiques, soit leurs tâches administratives, soit encore leurs tâches d’appui logistique ou technique », indique le communiqué parvenu à GABONEWS.
Le communiqué ajouté également qu’« A ce titre, les uns et les autres sont instruits de renforcer ce contrôle à partir du lundi 11 avril 2011 et de nous faire rapport, en fin de chaque journée, de la présence effective des personnels qui leur sont affectés ainsi que de l’effectivité de l’accomplissement de leurs tâches. Chaque Chef d’Etablissement et chaque Chef de Circonscription Scolaire, sous le contrôle des Directeurs d’Académies Provinciales, est instruit de proposer, parmi les enseignants et autres personnels, qui seront appelés à être enrôlés dans le processus de l’organisation des examens et concours, rien que ceux qui, durant l’année, auront, de façon avérée, fait preuve de ponctualité, d’assiduité et d’efficacité dans l’accomplissement des tâches pédagogiques ou autres, afin que les résultats desdits examens puissent refléter réellement le niveau de l’enseignement. La PIFE 2011 et celles futures ne seront également payées qu’en proportion du nombre de jours de travail effectif ».
Pour ce qui est de la grève lancée par le Syndicat National des Enseignants et Chercheurs (SNEC), le Ministère constate que la procédure a été respectée mais demande, dans ce cadre partenarialfranc, que la circulaire d’application des modalités du service minimum soit respectée pour ne pas tomber dans l’illégalité et notamment en faisant poursuivre les examens, en cours, dans chaque Faculté ou dans chaque Grande Ecole.
« Enfin, dans tous les cas, stipule un autre extrait du communiqué du ministère de l’Education, la Commission Administrative Paritaire prévue pour le Statut Général de la Fonction Publique, et organisée par l’Arrêté de Monsieur le Premier Ministre pris en février 2010, reste le cadre de dialogue et de consultation avec les partenaires sociaux ainsi que les audiences éventuelles auxquelles nous sommes toujours ouverts ».