Le 2ème salon du développement durable se déroulera à Libreville du 4 au 8 mai prochain, sur le thème « vivre autrement, pour vivre mieux ».

La manifestation a pour objectifs de promouvoir la bonne gouvernance et le partage d’expériences, ainsi que la richesse des savoir-faire en matière de développement responsable.

Selon le promoteur du salon, Alex Bita, l’événement doit participer à la réalisation d’entreprises et à la promotion des créations, des implantions et des investissements durables et responsables.

Plusieurs thématiques seront abordées portant notamment sur le développement des collectivités locales (infrastructures, dispensaires, écoles, accès à l’eau, sensibilisation à l’environnement et lutte contre la pauvreté).

Le salon se veut être une vitrine exceptionnelle, notamment en raison des opportunités qu’il va offrir aux acteurs et professionnels de l’environnement, aux institutions, aux partenaires au développement (…), dans les domaines de la salubrité, de la protection de la santé,des ressources naturelles, de l’agriculture, de l’habitat, de l’environnement, de l’éducation, de la formation, du tourisme, du traitement des déchets, des énergies, de la sylviculture, de la géologie, de l’assainissement et du développement humain.

Depuis janvier 2006, le Gabon a mis en oeuvre une politique hardie dans le domaine du développement durable, marquée notamment par la diversification des sources d’énergie, afin de mettre à la disposition des populations une énergie propre.

La tendance dans ce pays, qui a classé 11% de son territoire national en aires protégées, est au remplacement progressif dans les zones urbaines des énergies fossiles polluantes par le gaz naturel et l’hydroélectricité.

Le Gabon a adhéré à l’Initiative pour le renforcement des capacités productives de l’Afrique (IRCPA), du Nouveau partenariat pour le développement en Afrique (NEPAD) et a adopté le Plan national de mise en oeuvre (PNM) de la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (POPS).

Ce plan stratégique identifie les priorités nationales pour une gestion écologiquement rationnelle des substances dangereuses.