L’atelier relatif à l’établissement et à l’exploitation des infrastructures et des réseaux de communication électroniques en zone CEEAC (Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale) s’est achevé jeudi dans la capitale gabonaise avec la validation de cinq avants projets de lois types.
Parmi les avants projets de lois type validés par des experts réunis pendant trois jours à Libreville figurent le développement des infrastructures, des réseaux, des services des télécommunications électroniques notamment.
« Nous avons atteint nos objectifs c’est-à-dire la validation de cinq avant projets de lois. Nous avons fait cinq recommandations axées sur le renforcement de l’intégration régionale, la nécessité de prendre en compte tous les problèmes du moment liés à la convergence technologique et la nécessité de maintenir le programme notamment », a déclaré Florence Lengoundzi (Conseiller du ministre gabonais de la Communication en charge du développement de l’économie numérique, par ailleurs présidente du bureau des travaux de cet atelier).
Financé par la Commission Européen, ces avants projets de lois types, mis en œuvre par l’Union Internationale des Télécommunication (UIT), en collaboration avec la commission de l’Union Africaine (UA), seront présentés pour leur adoption aux prochaines assises par le Secrétaire général de la CEEAC aux ministres des Etats membres, chargés des télécommunications.
L’objectif principal étant d’amener l’ensemble des Etats membres de la CEEAC à harmoniser leur législation en matière de communication électronique en vue d’une démarche cohérente dans la zone pour l’édification d’une véritable société et une économie de l’information des télécommunications en Afrique centrale d’ici l’horizon 2025.
Les travaux de cet atelier de validation se sont achevés par la restitution d’une étude sur le roaming en Afrique centrale.