Les quelque 250 habitants de Miondi, l’un des quartiers les plus pauvres de la commune du Cap Estérias, au nord de Libreville, ont lancé un appel aux plus hautes autorités du pays en vue de l’amélioration de leurs conditions de vie.
‘’Nous avons besoin d’eau potable, mais surtout d’électricité et d’une route praticable en toute saison’’, a déclaré Mme Marguerite Ngondet Cissé, chef de quartier, à l’occasion d’une réunion avec les notables mercredi dernier.
Classés pour la plupart dans la catégorie des Gabonais économiquement faibles (GEF), les habitants de Miondi sont loin de tirer profit de la position géographique de leur quartier, idéalement situé au bord de l’océan atlantique.
Seules quelques petites activités liées au tourisme sont pratiquées par les habitants du quartier qui vivent plutôt de chasse, de pêche et d’agriculture.
‘’Nous ne pouvons conserver ni les fruits de mer, ni notre nourriture, encore moins d’autres produits dont la conservation nécessite le courant électrique’’, a fait observer Mme Ngondet Cissé.
‘’Quand il pleut, nos enfants ne vont pas à l’école à cause du mauvais état de la route’’, a-t-elle ajouté.
Premier village Benga (groupe considéré comme autochtone de la contrée) du Cap Estérias, le quartier Miondi a besoin d’une borne fontaine et d’une interconnection au réseau électrique de l’Ecole nationale des eaux et forêts (ENEF) qui fournit l’électricité à toute la contrée.