Les travaux de la 28ème session du Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (CAMES) se sont achevés vendredi à Libreville sur une note de satisfaction générale au regard des recommandations qui seront transmises aux gouvernements des états membres.

Les travaux qui se sont déroulés cinq jours durant ont permis aux experts qui, eux, ont entamé leurs assises trois jours avant les ministres des états membres du CAMES, de passer au peigne fin tous les points inscrits à l’ordre du jour de cette réunion. Des échanges qui ont débouché sur une satisfaction générale quant à l’aboutissement favorable de tous ces points.

Aussi, l’on a pu noter un réel engagement de tous les participants qui ont affiché leur ambition de faire du CAMES, une institution compétitive, capable de rivaliser avec les institutions des pays du Nord.

Concluant les travaux de cette 28ème session du CAMES, Séraphin Moundounga, le ministre Gabonais en charge de l’Education, de l’enseignement Supérieur et président de séance, a exhorté les uns et les autres à une mise en œuvre efficace de l’ensemble des résolutions et des décisions prises, pour la prospérité, l’intérêt du CAMES, et pour la prospérité de la science et de l’intellectuel Africain.

Séraphin Moundounga a ensuite appelé tous les experts et les chercheurs du CAMES à mener une profonde réflexion sur la stratégie conduisant l’Afrique à se doter des Universités dynamiques.

« Nous avons de très brillants Universitaires en Afrique, mais force est de constater que nous n’avons pas de très brillantes Universités. Comment devons- nous faire ? C’est cela l’approfondissement que nous devons poursuivre au niveau du CAMES pour qu’en plus des brillants universitaires, nous ayons des brillantes universités et de brillants centres de recherches capables de compétitir au plan international », a déclaré Séraphin Moundounga.

Certains participants ont été élevés respectivement aux grades de commandeur, pour le Pr. Mamadou Mustapha Sall et chevalier, pour les quatre autres, dans l’ordre des palmes académiques du CAMES.

Au terme de ces assises, un prix de la Recherche CAMES a été remit au Dr Marie Louise Rondi, du Gabon, revalorisant secteur de la pharmacopée.

« Je tiens à remercier vivement le CAMES, pour avoir brisé cette barrière qui existait entre la médecine moderne et la médecine traditionnelle et cela se concrétise par cette reconnaissance dont je fais actuellement l’objet. Je souhaite que, désormais les deux formes de médecine, qui œuvrent pour la même cause, travaillent en symbiose pour atteindre des résultats plus honorables », a déclaré Dr. M. Louise Rondi.

Soulignons que le chef de l’Etat Gabonais Ali Bongo Ondimba a été aussi fait vendredi, Commandeur de l’ordre international des palmes académiques du CAMES, à Libreville, au terme des travaux des experts et ministres membres du CAMES dont les travaux étaient axés cinq jours durant sur la « gouvernance universitaire et intégration africaine ».