Les 18èmes journées universitaires francophones de pédagogie des sciences de la santé se sont ouvertes samedi à Libreville pour se pencher notamment sur les coopérations institutionnelles et professionnelles en éducation des sciences de la santé, évaluer les enseignements et les stages, ainsi que la recherche en éducation et en sciences de la santé.
Organisées en collaboration avec la Conférence internationale des doyens et des facultés de médecine d’expression française (CIDMEF), les assises de trois jours enregistrent la participation de quelque 400 délégués, dont d’éminents chercheurs, en provenance de 40 pays francophones d’Afrique subsaharienne, du Maghreb, du Proche orient, d’Asie du Sud-est, d’Europe et d’Amérique.
Les travaux seront marqués par des ateliers au cours desquels seront abordés plusieurs problématiques portant notamment sur la formation à la médecine générale en Afrique, les sciences humaines et sociales en médecine, les technologies éducatives, la formation de spécialités médicales, la formation pédagogique d’une faculté, la recherche en éducation dans les sciences de la santé, l’apprentissage du raisonnement clinique et la supervision clinique.
Réseau Institutionnel de l’Agence Universitaire de la Francophonie, la CIDMEF a été fondée en 1981 pour conduire une coopération médicale universitaire faite d’actions concrètes, de terrain, dans un esprit de service, de multilatéralité et de liberté.
Pour le directeur général, le Pr André Gouazé, la CIDMEF entend faire de la francophonie médicale un vivier qui porte des valeurs de compétence, d’humanisme, d’éthique et de morale.