Célébré le 25 avril de chaque année, la Journée mondiale de lutte contre le paludisme a été marqué au Gabon par l’allocution circonstancielle du ministre de la Santé, Flavien Nzengui Nzoundou, dans laquelle il a invité, l’ensemble des agents de département ministériel à faire de la lutte contre cette maladie, une priorité.
Cette quatrième Journée mondiale de lutte contre le paludisme a pour thème « Progrès réalisés et impact » et met en avant les efforts continus qu’à entreprit la communauté internationale et observe les progrès réalisés pour atteindre l’objectif de « zéro décès dû au paludisme » d’ici 2015.
Ainsi, le ministre Flavien Nzengui Nzoundou a entre autres laissé entendre dans son allocution que les autorités ne se lasseront pas de multiplier des campagnes de sensibilisation avant que chaque habitant du Gabon ne s’approprie le fait qu’à ce jour, la moustiquaire imprégnée reste le moyen le plus sûr pour lutter efficacement contre le paludisme.
Le membre du gouvernement n’a pas manqué de féliciter les chercheurs qui se rapprochent chaque jour, un peu plus, de la mise en place d’un vaccin contre cette tueuse silencieuse.
Dans ce sens, le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-Moon, avait indiqué que « les acteurs engagés dans la lutte contre le paludisme vont continuer de rendre compte des défis qu’il reste à relever pour atteindre l’objectif de couverture universelle des interventions préventives et thérapeutiques ».
Cependant, réduire l’impact du paludisme est essentiel à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) ratifiés par l’ensemble des États membres des Nations Unies. Ceux-ci incluent non seulement la lutte contre la maladie, mais comportent également les objectifs liés aux droits et à la santé des femmes et des enfants, à l’accès à l’éducation et à la réduction de l’extrême pauvreté.
Le paludisme, maladie transmise par un agent pathogène, « le Plasmodium falciparum », est la maladie parasitaire la plus répandue au monde.
Problème majeur de santé publique dans plus de 90 pays, le paludisme met en danger 3,2 milliards d’individus dans 107 pays à travers le monde.
En Afrique, cette maladie est endémique et tue un enfant toutes les 30 secondes. Aujourd’hui, la stratégie n’est plus à l’éradication mais au combat quotidien contre la mortalité.