Le Syndicat de la 1ère chaîne de Radiotélévision gabonaise (SPC) menace de déclencher une grève le 30 mai prochain pour exiger le paiement de la prime vestimentaire allouée aux journalistes de la presse publique par l’Etat.
« A compter du lundi 30 mai, tout le personnel de la RTG1 fonctionnera en journée continue, excepté le samedi et le dimanche, jours fériés, jusqu’au paiement au moins de la prime vestimentaire », a déclaré, mercredi à Libreville, le président du SPC, M. Sylvestre Moudounga, lors d’une assemblée générale du syndicat.
Faisant le compte-rendu de la rencontre, le 18 mai dernier, entre le bureau du syndicat et le ministre de la Communication, M. Moundounga a indiqué qu’aucune avancée positive n’avait été enregistrée sur les projets du décret relatif aux primes de logement, de servitude et risque des fonctionnaires de l’audiovisuel.
Selon lui, le paiement des primes de risque et vestimentaire sont bloquées depuis plusieurs semaines au ministère du Budget, en dépit d’une intervention du ministre de la Communication.
Conscients de la spécificité de leur secteur, les communicateurs gabonais ont décidé de manière tacite de ne pas appliquer les nouveaux horaires de travail en vigueur au Gabon depuis mars 2010 : 7h30 (6h30 GMT) à 15h 30 (14h00 GMT) avec une pause de trente minutes entre midi et 13h00.
Avant l’institution de la journée continue par le président Ali Bongo Ondimba lors du premier conseil des ministres délocalisé tenu en mars 2010 à Port-Gentil, la capitale économique (sud-ouest), la journée de travail au Gabon allait de 8h00 (7h00 GMT) à 12h00 (11h00 GMT) et de 15h00 (14h00 GMT) à 18h00 (17h00 GMT).
Média le plus important du pays, la RTG1 compte plus de 700 agents et six stations provinciales.