Le ministre gabonais des transports Julien Nkoghé Bekalé a donné un ultimatum de trois mois aux compagnies aériennes opérant au Gabon pour se mettre en règle, au lendemain du crash d’un avion Antonov survenu lundi dernier à Libreville.
Au cours d’une renconrtre avec les responsables des compagnies aériennes, jeudi, M. Nkoghé Bekalé, a également attiré leur attention sur les nombreux désagréments causés par les aéronefs souvent vieillissants ne répondant plus aux normes de navigation aérienne.
Lundi dernier, quelques heures après le crash d’un avion Antonov 26 exploité par la société Solenta Aviation, le gouvernement gabonais avait déjà interdit, jusqu’à nouvel ordre, le vol et le survol de l’espace aérien gabonais, à tous les avions de types Antonov 12, 24 et 26.
Dans un communiqué, le ministère des transports avait annoncé la mise en place d’une commission d’enquête pour déterminer les circonstances et les causes de l’accident de l’avion immatriculé TR-LII, qui s’est abîmé en mer, lundi dernier, aux abords de l’ancien « hôtel Dialogue », sur la route de l’aéroport international Léon Mba.
Le crash n’a fait aucune victime parmi les quatre personnes qui se trouvaient à bord de l’avion, dont trois membres d’équipage (un Bulgare et deux Ukrainiens) et un pasager de nationalité gabonaise.
Plusieurs compagnies aériennes gabonaises figurant sur la liste noire de l’Union européenne (UE) sont frappées d’une interdiction formelle de survoler son espace aérien, à l’exception d’Afrijet, la Nouvelle Air affaire Gabon (N2AG) et Gabon Airlines qui sont soumis à des conditions strictes d’exploitation du ciel européen.
M. Nkoghé Bekalé, a lancé cet ultimatum aux responsables des compagnies aériennes au cours d’une réunion et attiré leur attention quant aux nombreux désagréments causés par les aéronefs souvent vieillissants ne répondant plus aux normes de navigation aérienne.
Un avion Antonov 26 de la société Solenta aviation et affrété par DHL colis effectuant la liaison de Port-Gentil, la capitale économique et Libreville a effectué un atterrissage forcé sur une plage située non loin d’un grand lycée de Libreville blessant les quatre occupants de l’appareil dont trois européens de l’est, membres de l’équipage (un bulgare et deux ukrainiens) et un passager de nationalité gabonaise.
Suite à ce crash, les autorités gabonaises ont interdit le vol et le survol de son territoire par les avions Antonov 12, 24 et 26 de fabrication soviétique pour une durée indéterminée.
Plusieurs sociétés aériennes gabonaises ont été classées dans une liste noire par l’Union européenne (UE) et interdit de survoler son espace aérien, à l’exception d’Afrijet, la Nouvelle Air affaire Gabon (N2AG) et Gabon Airlines qui sont soumis à des conditions strictes d’exploitation du ciel européen.