Pour lutter contre la pauvreté, les jeunes de la capitale gabonaise, pour la majorité en vacance, à l’instar de ceux qui fabriquent des penderies, ont choisi de s’investir dans un petit métier afin de pourvoir par eux-mêmes, à la rentrée prochaine à leur besoin, en terme de fournitures scolaires.
Pour eux, la fabrication des housses pour penderies est une activité très rentable dans la capitale gabonaise. Car, avec 25 unités vendues par semaine à raison de 25.000 à 50.000 francs CFA, le produit, le jeune fabriquant gabonais, Ibrahim, dont l’atelier est situé au quartier apostrophe dans le 3ème arrondissement de Libreville, affirme que tout va pour le mieux au point qu’il a quelques apprentis, tous des vacanciers.
« Pour la fabrique des penderies, nous utiliserons du bois, du cuir, des agrafes, du papier peint et une machine à coudre. En effet, le bois sert à fabriquer le squelette de la penderie, les agrafes à fixer le papier peint sur le squelette, la machine à coudre sert à confectionner l’enveloppe en cuir du produit fini », a déclaré le jeune Ibrahim, fier de son métier.
Aussi, ce dernier a précisé que « les périodes les plus rentables restent les fins de mois dans la mesure où plusieurs personnes viennent acheter et d’autres faire de nouvelles commandes».
Pour Jérémie en classe de seconde, l’objectif en faisant ce travail est de ne pas rester à la maison pendant les vacances et de pouvoir s’acheter des livres la rentrée prochaine.