Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, prend part depuis le jeudi 30 juin dernier à Malabo en Guinée Equatoriale au 17ème Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernements de l’Union Africaine (UA).
Les travaux de ce sommet, qui devrait examiner également les questions d’instabilité politique dans certains pays d’Afrique, sont placés sous le thème: « Accélérer l’autonomisation des jeunes pour le développement durable ».
Lors du Conseil des ministres délocalisé du 27 juin dernier à Lambaréné dans la province du moyen Ogooué, le chef de l’Etat Gabonaise, répondant à une question des journalistes sur le sort du frère Guide de la révolution libyenne, Mouammar Kadhafi, confronté depuis plusieurs mois à une violente révolte, avait déclaré qu’ «il serait bon que, de lui-même, Kadhafi se retire » pour le bien de son peuple.
Cette position devrait davantage être soutenue lors de ce sommet, même si le président de la Commission de l’UA, le Gabonais Jean Ping a critiqué les livraisons d’armes de Paris (France) aux rebelles libyens.
Dans une interview à la radio britannique BBC, il a expliqué que ce largage d’armes pouvait créer un risque de guerre civile, un risque de partition du pays, un risque que des armes se retrouvent partout, un accroissement du terrorisme.