En vue d’une adaptation des outils pédagogiques aux exigences du marché de l’emploi, la coopération autrichienne a livré le 4 août dernier à l’Agence nationale de formation professionnelle et de perfectionnement (ANFPP) de Libreville, un important plateau technique d’une valeur de 15 millions de francs CFA. La partie autrichienne a également assuré la formation de 78 formateurs gabonais et mis en place un plan de maintenance et d’entretien sur 3 ans.
L’Agence nationale de formation professionnelle et de perfectionnement (ANFPP) s’est enrichie d’une importante base pédagogique technique et humaine, quelques semaines après l’ouverture d’un nouveau centre multimédia destiné à la formation à l’informatique appliquée et au dessin assisté par ordinateur.
Des équipements pédagogiques d’une valeur de 15 millions de francs CFA ont été livrés à l’ANFPP dans le cadre de la coopération gabono- autrichienne. Ce matériel concerne le renouvellement des ateliers de mécanique d’entretien, d’électricité automobile, de soudure, d’électromécanique, de menuiserie ébénisterie, d’électricité en bâtiment et d’un laboratoire de langues.
Le directeur de l’Agence, Jules Sandoungou, a accueilli cette importante dotation en présence du Premier ministre, Jean Eyeghe Ndong, et du ministre de la Formation professionnelle, Pierre André Kombila Koumb.
«Ce projet a également intégré la formation de 78 formateurs gabonais, désormais outillés pour l’exploitation de cet équipement de dernière génération. Il faut noter que cet équipement pédagogique est le même actuellement utilisé dans les structures de formation professionnelle en Autriche et dans les autres pays européens. Pour assurer l’entretien de la maintenance de ces équipements, des spécialistes autrichiens assurerons pendant au moins trois ans une assistance technique dans les 7 centres équipés», a expliqué le représentant de la partie autrichienne.
Le ministre Kombila Koumb a expliqué la nécessité d’«adapter notre formation professionnelle aux emplois disponibles car les emplois disponibles doivent profiter d’abord aux gabonais, notamment aux jeunes gabonais et gabonaises, à condition qu’ils soient les meilleurs sur le marché de l’emploi».
A cet effet, il a appelé à «une concertation permanente entre le monde du travail et celui de la formation. La mise en place de la table de concertation est d’une nécessité vitale pour la réussite de ce processus».
Saluant la revalorisation de l’enseignement technique au Gabon, le Premier ministre a déclaré que «l’équipement de ces nouvelles structures d’accueil devrait réduire l’écart qui existe entre la formation générale avec 92% de la population apprenante contre seulement 8% pour l’enseignement technique et la formation professionnelle. Un accent particulier doit être mis sur les actes en réponse aux attentes des gabonais. Il nous faut rehausser l’image de marque de la formation professionnelle et de l’enseignement technique qui souffre encore du statut très défavorisé du travail manuel».